Ahmed Taroudant ne travaille pas, ne sort pas. Il passe ses journées chez lui à lire des polars achetés d'occasion, qu'il entasse ensuite dans son appartement. Ses seuls rapports avec autrui consistent à aller voir M. Paul, le libraire, pour s'approvisionner, l'épicier du bas de l'immeuble – il faut bien manger – ou encore aller arroser les orchidées de Laura, sa voisine du dessus.
Lorsque cette dernière est sauvagement assassinée, Ahmed se rend compte qu'il fait le coupable idéal et sort brusquement de sa léthargie. Il n'a alors plus qu'une seule idée en tête : trouver le meurtrier de la jeune femme.
Ahmed va donc laisser traîner ses oreilles dans le quartier pour aider les policiers de la Crim' en charge du dossier : Jean Hamelot et surtout Rachel Kupferstein, pour qui il a vite le béguin.
Laura étant juive, la police pense d'abord à un crime confessionnel mais l'affaire s'avère rapidement plus complexe. Plus les enquêteurs creusent, plus ils trouvent de nouvelles pistes, et autant de coupables potentiels. Viennent se mêler à l'histoire, pêle-mêle : des Témoins de Jéhovah au goût pour le secret prononcé, une nouvelle drogue de synthèse (le Godzwill), ou encore un groupe de rap ayant connu son quart d'heure de gloire il y a quelques années.
Chapitre après chapitre, Karim Miské multiplie les pistes et les rebondissements, sans pour autant perdre de vue ses principaux personnages que l'on regarde évoluer avec intérêt.
Arab jazz, premier roman de l'auteur, est un opus à l'écriture travaillée offrant au lecteur quelques heures d'une agréable lecture. Karim Miské a été salué par la critique pour ce texte qui reçu il y a quelques semaines le Grand Prix de Littérature Policière. Paradoxalement, Arab jazz ne laissera peut-être pas aux lecteurs un souvenir impérissable malgré le réel plaisir de lecture immédiat.
Ahmed Taroudant ne travaille pas, ne sort pas. Il passe ses journées chez lui à lire des polars achetés d'occasion, qu'il entasse ensuite dans son appartement. Ses seuls rapports avec autrui consistent à aller voir M. Paul, le libraire, pour s'approvisionner, l'épicier du bas de l'immeuble – il faut bien manger – ou encore aller arroser les orchidées de Laura, sa voisine du dessus.
Lorsque cette dernière est sauvagement assassinée, Ahmed se rend compte qu'il fait le coupable idéal et sort brusquement de sa léthargie. Il n'a alors plus qu'une seule idée en tête : trouver le meurtrier de la jeune femme.
Ahmed va donc laisser traîner ses oreilles dans le quartier pour aider les policiers de la Crim' en charge du dossier : Jean Hamelot et surtout Rachel Kupferstein, pour qui il a vite le béguin.
Laura étant juive, la police pense d'abord à un crime confessionnel mais l'affaire s'avère rapidement plus complexe. Plus les enquêteurs creusent, plus ils trouvent de nouvelles pistes, et autant de coupables potentiels. Viennent se mêler à l'histoire, pêle-mêle : des Témoins de Jéhovah au goût pour le secret prononcé, une nouvelle drogue de synthèse (le Godzwill), ou encore un groupe de rap ayant connu son quart d'heure de gloire il y a quelques années.
Chapitre après chapitre, Karim Miské multiplie les pistes et les rebondissements, sans pour autant perdre de vue ses principaux personnages que l'on regarde évoluer avec intérêt.
Arab jazz, premier roman de l'auteur, est un opus à l'écriture travaillée offrant au lecteur quelques heures d'une agréable lecture. Karim Miské a été salué par la critique pour ce texte qui reçu il y a quelques semaines le Grand Prix de Littérature Policière. Paradoxalement, Arab jazz ne laissera peut-être pas aux lecteurs un souvenir impérissable malgré le réel plaisir de lecture immédiat.