Un café maison

(Seijo no Kyûsai)

9 votes

  • 7/10 Une enquête qui tourne autour d'un café à l'arsenic... Alors que nous savons dès le départ qui est à l'origine de l'empoisonnement, toute l'histoire va consister à réussir à expliquer comment l'impossible a pu être réalisé...
    On retrouve le type de trame du roman précédent. C'est intellectuellement intéressant. Mais pas forcément très prenant.
    Je pense que je ne lirai pas l'opus suivant.

    09/04/2021 à 09:58 calimero13 (1064 votes, 7.4/10 de moyenne) 3

  • 6/10 Si l'intrigue est bonne tout comme les personnages, le livre est très long. En effet, le lecteur sait dès le début qui est l'assassin et quelle arme a été utilisée. Seules inconnues, la technique utilisée, son historique et le mobile exact. L'enquête s'avère donc longuette et pas très passionnante. Un bon dénouement et des personnages féminins très bons. Ce petit détour dans la société et la mentalité nipponne valait le détour mais je crois que j'en resterai là avec cette série.

    27/02/2021 à 07:53 Grolandrouge (1578 votes, 6.6/10 de moyenne) 4

  • 10/10 Ce "café maison" est un délice, un grand cru, un arabica unique, certainement pas un mélange fait de tout venant. Non, il provient de la même plantation, de la même terre. Il est subtil, un peu boisé avec une agréable note fleurie, long en bouche mais sans accroché, sans tanin. Peut-être est-ce un maragogype au gros grain désaltérant, un sigri fruité, un yirgacheffe aux notes de jasmin ? Il a muri très longtemps, a été torréfié très lentement par la gracieuse Ayané. Elle a attendu patiemment pour qu'il obtienne sa robe de moine. La belle mante religieuse raffinée, aux longues jambes, aux doigts de fée, a voulu de tout son coeur que Yoshitaka, son mari, le filtre goutte à goutte. "Elle avait cessé de le sauver" pour qu'il boive la tasse jusqu'au marc. Le café avait la couleur d'une veuve noire. Le sympathique inspecteur Kusanagi est tombée sous son charme. Yukawa, le scientifique, va découvrir que pour un bon café, il faut aussi une bonne eau.

    21/07/2020 à 15:05 Coco Lamartre (139 votes, 7.9/10 de moyenne) 7

  • 8/10 Ma deuxième lecture de Keigo Higashino après l'excellent Dévouement du suspect X, j'ai trouvé ce Café Maison assez lent dans le rythme et j'ai moins accroché aux personnages. Cependant j'ai trouvé l'intrigue terriblement efficace et la construction façon Columbo est finalement assez originale dans notre époque actuelle.

    26/05/2020 à 11:04 newsovski (266 votes, 7.8/10 de moyenne) 3

  • 6/10 J'aime bien ce que fait Higashino.J'aime ses romans policiers, old school, la courtoisie et l'éducation de ses personnages, l'inventivité et la lente progression de ses intrigues, son suspense progressivement distillé. On a beau connaitre le meurtrier, cela ne nuit en rien à notre intérêt à suivre l'histoire. On ne cherche pas qui a tué, mais comment, et il faut être sacrément habile pour captiver son lecteur sans faire beaucoup de mystère sur l'identité de l'assassin.
    On retrouve tout ça dans ce "Columbo littéraire", mais en moins réussi, je trouve. La sauce a moins pris sans que je sache vraiment pourquoi. Peut-être l'histoire, plus faible, je ne sais pas trop. Et aussi, quelques concours de circonstances trop tirés par les cheveux.
    Culture oblige, les personnages sont effacés limite ternes, heureusement que le physicien apporte un peu de fantaisie et la jeune collègue policière son énergie. Les sentiments, amoureux notamment, sont pudiquement dissimulés, mais là encore, c'est propre à ce pays.
    On pourra aussi reprocher la manie qu'a l'auteur (un peu comme son homologue norvégien Indridason dont j'ai trouvé certaines similitudes dans le manière d'enquêter de son commissaire, n'attendez pas d'action, tout va se résoudre par le biais de déductions) de s'assurer que le lecteur a tout bien compris, ce qui donne parfois un sentiment de surexplication.
    Mais, je l'ai lu très vite, sans m'ennuyer, et je lirai les deux autres que j'ai déjà acheté.

    13/10/2019 à 11:39 schamak (112 votes, 6.2/10 de moyenne) 5

  • 9/10 Après le sublime Dévouement du suspect X, Keigo Higashino fait intervenir l'inspecteur Kusanagi dans une enquête difficile et cela d'autant plus qu'il a du mal a garder toute son impartialité au regard de ses sentiments pour la suspecte, épouse de la victime. Le physicien Yukawa, cette fois-ci et contrairement à leur enquête précédente où ils enquêtaient de concert, intervient pour que Kusanagi "garde la tête froide". C'est une des nombreuses subtilités dont regorge ce brillant roman car une fois encore, Higashino nous délivre un récit tout en finesse, doté de beaux personnages et d'une intrigue intelligente. J'adore !

    26/06/2017 à 19:35 ericdesh (975 votes, 7.4/10 de moyenne) 9

  • 8/10 Encore une réussite pour Higashino ! Même si le coupable est connu dès le départ, on se passionne pour cette enquête où tout l'intérêt réside dans le stratagème trouvé par l'assassin pour commettre son crime. Les policiers font une fois de plus appel au professeur de physique Yukawa pour les aider dans cette tâche et cela donne une autre dimension à l'enquête. L'auteur prend également le temps de donner corps à ces personnages et de décrire les rapports humains et les interactions entre eux. Et tout cela se lit très bien...un vrai plaisir !

    18/02/2015 à 21:16 zonedead (417 votes, 7.4/10 de moyenne) 4

  • 9/10 J'ai beaucoup apprécié la lecture de Un Café Maison. Un peu dur de se familiariser avec les noms mais on s'y fait rapidement. Très bonne enquête avec des personnages très attachants.

    16/01/2015 à 13:59 hennesey (204 votes, 7.9/10 de moyenne) 1

  • 10/10 Nouvelle démonstration du maître japonais, après les excellents La maison où je suis mort autrefois et Le dévouement du suspect X.
    Ses romans me font beaucoup penser à ceux d’Agatha Christie, mais à la différence de la reine du crime britannique, ce n’est pas le « qui » (le fameux « whodunit ») mais le « comment » qui captive le lecteur.
    Le rythme est lent mais marqué par plusieurs rebondissements de taille.
    On suit les pensées de chacun des enquêteurs et on sent que les dialogues sont très travaillés. Le personnage de Yukawa (le professeur de physique) est ici bien « secondé » par une nouvelle venue dans l’équipe de Kusanagi, la jeune Kaoru Utsumi.
    Les indices sont disséminés ça et là mais seuls les lecteurs les plus attentifs et les plus aguerris au genre trouveront le fin mot de l’histoire.
    Pour ma part, j’ai encore été bluffé par le dénouement, c'est génial.
    Bravo et merci M. Higashino pour cette nouvelle pépite du « roman à énigme ».

    02/01/2014 à 22:10 LeJugeW (1808 votes, 7.3/10 de moyenne) 3