19, River Street

19 River Street

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  • 2/10 Comme la plupart des thrillers français qui se respecte, je me doutais bien qu’il n’y avait rien de particulier à attendre au niveau de l’écriture ou de la densité psychologique des personnages ou encore des dialogues d’une mièvrerie sans nom comme écrits par un adolescent prépubère.
    Mais je m’attendais au moins à ce que l’intrigue (classique mais pourquoi pas) tienne la route et que le suspense soit de bonne tenue. Si le suspense se maintient plutôt bien que dire de l’explication finale ? Une arnaque.
    Il est assez aisé de se faire passer pour un auteur ingénieux et de surprendre son lecteur lorsqu’un élément majeur nous est caché dès le début du roman et qu’il n’existe aucun moyen de le savoir !
    C’est pourtant ce que fait allègrement Laure Rollier en nous agitant sans vergogne et sous le nez la carte « je vous prend pour un con » lors du dénouement comme pour nous dire : « ah, au fait, je vous avais pas dit que machine etc… » ?
    Voilà.
    « 19 River Street » n’est pas seulement un roman à la forme impersonnelle et aux personnages caricaturaux, c’est surtout un livre malhonnête.
    Bref, mon année livresque 2025 commence par un foutage de gueule en bonne et due forme.

    03/01/2025 à 21:52 schamak (113 votes, 6.1/10 de moyenne) 4