Mélissandre

  1. Le cauchemar numéro 65

    Esteban et Sarah sont fermement décidés à comprendre d’où ils viennent tandis qu’Alex, l’ancien petit copain de Sarah, vient de disparaître dans des conditions inquiétantes. Une quête qui va mener notre équipe d’adolescents vers une improbable origine et les confronter à un danger encore jamais vu.

    Ce quatrième tome de la série de romans consacrée à la Brigade des cauchemars s’avère tout aussi réussi que les précédents. Novélisé par Cécile Jugla – après le décès prémature d’Agnès Laroche – à partir des bandes dessinées du même nom scénarisées par Franck Thilliez, il nous plonge dans une course folle, celle de la quête d’identité d’Esteban et de Sarah. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les événements et péripéties seront nombreux et détonants. Jugez plutôt : une mystérieuse créature qui pourrait être un loup-garou, une terrifiante forêt où même les chiens refusent d’aller, une jumelle pour Sarah, un dramatique accident avec des chasseurs, un lycanthrope menaçant de s’introduire dans le monde réel, une partie endiablée de jeu vidéo avec un monstre de magma en guise de boss final, etc. Les dessins très réussis de Yomgui Dumont s’insèrent à merveille dans le récit au point de servir d’incrustations à certains dialogues, et l’histoire ne marque aucun temps mort. Les révélations affluent et cet opus se conclut de manière intéressante avec un officier – le colonel Bloom – évoquant le projet Morpheus.

    Un roman pleinement efficace et prenant, alors que Rageot annonce déjà la parution du cinquième tome en septembre 2024, à savoir la novélisation de Léonard : on a déjà hâte d’y être.

    /5