8/10 Suite de La femme léopard. Rien à redire sur le dessin d'Olivier Schwartz qui s'impose comme dans la ligne claire de l'école franco-belge. Le scénario fait la part belle à l'Afrique, avec de fortes réminiscences de Tintin au Congo et donc des critiques du colonialisme, des sorciers véreux et leur confrontation avec l'animisme et les cultures traditionnelles. On croise un foule de personnages liés à l'époque et au lieu, des missionnaires, des tribus revanchardes, des nazis égarés, des savants enlevés, une journaliste et une indigène sexys et des dictateurs de carnaval. C'est d'ailleurs cette surabondance de personnage qui alourdi un peu le récit. Les auteurs ont du lire Le coquin de sort (Achille Talon de Greg) et Le cimetière des éléphants (Freddy Lombard d'Yves Chaland).

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