M’sieur Francis nous parle d’amour : c’est sans espoir !
La brume qui enveloppe les phrases de Francis Carco n’est pas là pour masquer les choses mais bien pour les montrer dans toute leur vérité. Cette vérité, que par facilité je qualifierais de cruelle (puisque qu’humaine ?), à moins que ce soit l’inverse, prend forme dans un univers typiquement carcosien.
D’abord le décor. Un port belge difficilement identifiable où se succèdent les bistrots à marins et les « magasins », en fait des chambres donnant sur la rue et occupées par des prostitués. Pour accentuer le côté dramatique, Carco situe son histoire pendant une quarantaine particulièrement pénible pour les autochtones qui doivent régulièrement se soumettre à des piqûres aux effets parfois mal maîtrisés.
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Soumis le 26/07/2023 par Max