Après avoir été un temps Casque bleu, Daniel McEvoy s’est reconverti comme videur dans un casino pouilleux du New Jersey. Il ne se passe rien de bien palpitant dans sa vie et ses plus grands combats du moment, il les livre contre la chute de ses cheveux et les coups de folie de sa voisine du dessus.
Les vraies emmerdes vont commencer lorsque son meilleur ami Zeb Kronski, un médecin peu préoccupé par la déontologie, disparaît subitement. Il a à peine le temps de commencer à le chercher que Connie, une serveuse pour qui il a le béguin, est retrouvée morte, une balle dans la tête. Comme si ça ne suffisait pas, la police le place en tête sur la liste des suspects.
En faisant le choix de raconter l’histoire à la première personne du singulier, Eoin Colfer plonge d’emblée le lecteur dans les pensées de Daniel McEvoy. L’Irlandais nous raconte ses déboires à sa manière, sans aucune langue de bois et avec un ton caustique fort plaisant à lire. L’humour est très présent dans ce roman noir, qui rappelle un peu ceux de Colin Bateman, autre habitant de la verte Erin publié à la Série Noire capable de faire travailler les zygomatiques de ses lecteurs. Aux situations cocasses s’ajoutent certaines scènes mémorables et hilarantes, le récit étant entrecoupé de flashbacks qui permettent à McEvoy de nous raconter quelques anecdotes croustillantes de plus, souvent issues de son passé de militaire.
L’intrigue, qui ne brille pas par son originalité, ne restera sans doute pas dans les annales mais le suspense est néanmoins présent du début à la fin. Les personnages hauts en couleur et l’humour d’Eoin Colfer font la différence. C’est certain, on ne tient pas là le polar de l’année – l’auteur n’a d’ailleurs sans doute jamais eu cette prétention en l’écrivant – mais on passe un agréable moment de lecture, à se poiler sur l’infortune de Daniel McEvoy, et c’est déjà pas mal !
Connu pour ses ouvrages destinés à la jeunesse – la série Artemis Fowl notamment, qui a séduit nombre d’adolescents de par le monde – Eoin Colfer prouve avec Prise directe qu’il peut aussi écrire pour les adultes. Le ton est à la fois plus sombre et plus drôle mais c’est là aussi une réussite.
Après avoir été un temps Casque bleu, Daniel McEvoy s’est reconverti comme videur dans un casino pouilleux du New Jersey. Il ne se passe rien de bien palpitant dans sa vie et ses plus grands combats du moment, il les livre contre la chute de ses cheveux et les coups de folie de sa voisine du dessus.
Les vraies emmerdes vont commencer lorsque son meilleur ami Zeb Kronski, un médecin peu préoccupé par la déontologie, disparaît subitement. Il a à peine le temps de commencer à le chercher que Connie, une serveuse pour qui il a le béguin, est retrouvée morte, une balle dans la tête. Comme si ça ne suffisait pas, la police le place en tête sur la liste des suspects.
En faisant le choix de raconter l’histoire à la première personne du singulier, Eoin Colfer plonge d’emblée le lecteur dans les pensées de Daniel McEvoy. L’Irlandais nous raconte ses déboires à sa manière, sans aucune langue de bois et avec un ton caustique fort plaisant à lire. L’humour est très présent dans ce roman noir, qui rappelle un peu ceux de Colin Bateman, autre habitant de la verte Erin publié à la Série Noire capable de faire travailler les zygomatiques de ses lecteurs. Aux situations cocasses s’ajoutent certaines scènes mémorables et hilarantes, le récit étant entrecoupé de flashbacks qui permettent à McEvoy de nous raconter quelques anecdotes croustillantes de plus, souvent issues de son passé de militaire.
L’intrigue, qui ne brille pas par son originalité, ne restera sans doute pas dans les annales mais le suspense est néanmoins présent du début à la fin. Les personnages hauts en couleur et l’humour d’Eoin Colfer font la différence. C’est certain, on ne tient pas là le polar de l’année – l’auteur n’a d’ailleurs sans doute jamais eu cette prétention en l’écrivant – mais on passe un agréable moment de lecture, à se poiler sur l’infortune de Daniel McEvoy, et c’est déjà pas mal !
Connu pour ses ouvrages destinés à la jeunesse – la série Artemis Fowl notamment, qui a séduit nombre d’adolescents de par le monde – Eoin Colfer prouve avec Prise directe qu’il peut aussi écrire pour les adultes. Le ton est à la fois plus sombre et plus drôle mais c’est là aussi une réussite.