Après les événements d’A bout de course !, Parker se retrouve en fuite, traqué par les forces de police. Dans sa cavale, il fait la rencontre de Lindahl, un type qui accepte de l’héberger. Mais ce n’est guère par altruisme qu’il fait cela : revanchard et désireux de rafler le pactole, Lindahl a besoin de Parker pour commettre un vol à l’hippodrome Gro-More. En effet, rien de tel que s’associer à un calibre comme ce truand pourchassé par la maréchaussée pour réussir, pas vrai ? Mais tout plan ingénieux connaît parfois des soubresauts inattendus.
Sous le pseudonyme de Richard Stark, Donald Westlake signait ici en 2006 l’avant-dernier roman de la série consacrée à Parker. On y retrouve avec un régal jamais affadi ce truand, froid et professionnel, uniquement mû par l’appétit du gain, capable de pensées et réactions à la fois très crédibles et frappées au coin du bon sens, et dont l’économie des moyens déployés pour ses coups est à la mesure de son flegme. Ici, après avoir échappé de peu à une arrestation, il en vient à s’associer à un pauvre type, mais, bien évidemment, rien ne va se passer comme prévu. Il va en effet falloir compter sur Cal et Cory, deux frères aussi déterminés que prêts à user de la violence pour aboutir à leurs fins, un malheureux gars qui abat par erreur un SDF, ou encore deux agents de sécurité. Ce qui (d)étonne à chaque fois chez Donald Westlake, c’est l’efficacité de sa plume : tout y est fluide, naturel, sans grande démonstration littéraire ni travail forcené de la langue. Les mots et constructions narratives s’imposent d’eux-mêmes, presque élémentaires, et pertinents, ce qui renforce la crédibilité de l’histoire. A cet égard, les derniers chapitres sont hautement significatifs : une fusillade, des guet-apens et une conclusion délivrés dans des pages rendues véloces par la spontanéité des termes employés.
Un petit régal de littérature policière, avec cette carte abattue du jeu de Donald Westlake. Un récit aussi pétulant que simple qui séduit de bout en bout.
Après les événements d’A bout de course !, Parker se retrouve en fuite, traqué par les forces de police. Dans sa cavale, il fait la rencontre de Lindahl, un type qui accepte de l’héberger. Mais ce n’est guère par altruisme qu’il fait cela : revanchard et désireux de rafler le pactole, Lindahl a besoin de Parker pour commettre un vol à l’hippodrome Gro-More. En effet, rien de tel que s’associer à un calibre comme ce truand pourchassé par la maréchaussée pour réussir, pas vrai ? Mais tout plan ingénieux connaît parfois des soubresauts inattendus.
Sous le pseudonyme de Richard Stark, Donald Westlake signait ici en 2006 l’avant-dernier roman de la série consacrée à Parker. On y retrouve avec un régal jamais affadi ce truand, froid et professionnel, uniquement mû par l’appétit du gain, capable de pensées et réactions à la fois très crédibles et frappées au coin du bon sens, et dont l’économie des moyens déployés pour ses coups est à la mesure de son flegme. Ici, après avoir échappé de peu à une arrestation, il en vient à s’associer à un pauvre type, mais, bien évidemment, rien ne va se passer comme prévu. Il va en effet falloir compter sur Cal et Cory, deux frères aussi déterminés que prêts à user de la violence pour aboutir à leurs fins, un malheureux gars qui abat par erreur un SDF, ou encore deux agents de sécurité. Ce qui (d)étonne à chaque fois chez Donald Westlake, c’est l’efficacité de sa plume : tout y est fluide, naturel, sans grande démonstration littéraire ni travail forcené de la langue. Les mots et constructions narratives s’imposent d’eux-mêmes, presque élémentaires, et pertinents, ce qui renforce la crédibilité de l’histoire. A cet égard, les derniers chapitres sont hautement significatifs : une fusillade, des guet-apens et une conclusion délivrés dans des pages rendues véloces par la spontanéité des termes employés.
Un petit régal de littérature policière, avec cette carte abattue du jeu de Donald Westlake. Un récit aussi pétulant que simple qui séduit de bout en bout.