Fitz – John-Fitzgerald de son vrai prénom – est un fêtard absolu. Quand les gens bossent, il dort, se levant seulement quand tombe la nuit pour aller vendre un peu de poudre blanche et profiter au maximum des soirées parisiennes et des Parisiennes en soirée. Lorsqu'il ne sort pas, il passe le plus clair de son temps en ligne, déguisé en elfe, à chasser orques et autres gobelins.
Malheureusement pour Fitz et sa routine, Jess, l'une de ses innombrables ex, est lieutenant de police... et elle a vraiment besoin de son aide.
Les forces de l'ordre ont jusqu'à présent réussi à le cacher aux médias, mais il semblerait qu'un tueur en série sévisse dans la capitale. En peu de temps, il s'en est pris de manière ignoble à quatre filles, retrouvées mortes dans leur appartement et en sale état. Aucune piste pour Jessica et son équipe. Les seuls points communs entre les jeunes femmes : elles étaient très jolies et fréquentaient régulièrement les soirées branchées.
C'est pourquoi la belle lieutenant fait appel à Fitz, seul susceptible selon elle de l'aider dans son enquête en laissant traîner ses yeux et ses oreilles dans les boîtes à la mode. D'abord réfractaire, il accepte la mission – chantage aidant – et finit même par prendre son enquête à cœur, assisté de Moussah et Deborah, deux clients/amis hauts en couleur.
La quatrième de couverture nous informe qu'Olivier Gay connaît bien le Paris by night. S'il est difficile de quantifier la part autobiographique contenue dans Les talons hauts rapprochent les filles du ciel – très joli titre soit dit en passant – il semble bien que ce soit véridique. Il sait en tout cas nous le faire vivre comme personne, et avec une bonne dose d'humour – l'auteur ne se prive pas de bons mots lorsqu'il en a l'occasion. On s'amuse souvent des déboires de Fitz, et de la manière dont il les raconte – le récit est écrit à la première personne. Pourtant dealer de cocaïne, loser patenté et Casanova souvent tenté, Fitz est un de ces anti-héros qu'on ne peut s'empêcher de trouver sympathique. Olivier Gay prend un malin plaisir à faire durer le suspense, disséminant les indices avec parcimonie jusqu'aux toutes dernières pages, riches en action et révélations.
À la lecture des Talons hauts rapprochent les filles du ciel, difficile de croire qu'il s'agit d'un premier roman. Le ton est juste, les personnage réussis, le suspense savamment dosé. Les membres du jury du Festival de Beaune ne s'y sont d'ailleurs pas trompés, en attribuant cette année à Olivier Gay le Prix du premier roman. Un premier opus des plus plaisants, un jeune auteur à surveiller...
Fitz – John-Fitzgerald de son vrai prénom – est un fêtard absolu. Quand les gens bossent, il dort, se levant seulement quand tombe la nuit pour aller vendre un peu de poudre blanche et profiter au maximum des soirées parisiennes et des Parisiennes en soirée. Lorsqu'il ne sort pas, il passe le plus clair de son temps en ligne, déguisé en elfe, à chasser orques et autres gobelins.
Malheureusement pour Fitz et sa routine, Jess, l'une de ses innombrables ex, est lieutenant de police... et elle a vraiment besoin de son aide.
Les forces de l'ordre ont jusqu'à présent réussi à le cacher aux médias, mais il semblerait qu'un tueur en série sévisse dans la capitale. En peu de temps, il s'en est pris de manière ignoble à quatre filles, retrouvées mortes dans leur appartement et en sale état. Aucune piste pour Jessica et son équipe. Les seuls points communs entre les jeunes femmes : elles étaient très jolies et fréquentaient régulièrement les soirées branchées.
C'est pourquoi la belle lieutenant fait appel à Fitz, seul susceptible selon elle de l'aider dans son enquête en laissant traîner ses yeux et ses oreilles dans les boîtes à la mode. D'abord réfractaire, il accepte la mission – chantage aidant – et finit même par prendre son enquête à cœur, assisté de Moussah et Deborah, deux clients/amis hauts en couleur.
La quatrième de couverture nous informe qu'Olivier Gay connaît bien le Paris by night. S'il est difficile de quantifier la part autobiographique contenue dans Les talons hauts rapprochent les filles du ciel – très joli titre soit dit en passant – il semble bien que ce soit véridique. Il sait en tout cas nous le faire vivre comme personne, et avec une bonne dose d'humour – l'auteur ne se prive pas de bons mots lorsqu'il en a l'occasion. On s'amuse souvent des déboires de Fitz, et de la manière dont il les raconte – le récit est écrit à la première personne. Pourtant dealer de cocaïne, loser patenté et Casanova souvent tenté, Fitz est un de ces anti-héros qu'on ne peut s'empêcher de trouver sympathique. Olivier Gay prend un malin plaisir à faire durer le suspense, disséminant les indices avec parcimonie jusqu'aux toutes dernières pages, riches en action et révélations.
À la lecture des Talons hauts rapprochent les filles du ciel, difficile de croire qu'il s'agit d'un premier roman. Le ton est juste, les personnage réussis, le suspense savamment dosé. Les membres du jury du Festival de Beaune ne s'y sont d'ailleurs pas trompés, en attribuant cette année à Olivier Gay le Prix du premier roman. Un premier opus des plus plaisants, un jeune auteur à surveiller...