Gaspard Maltazar, seize ans, travaille encore aux côtés du capitaine Ruben Arcega au Bureau des affaires non résolues de Toulouse. Une élève de terminale lui demande s’il peut enquêter sur la disparition de Candice Bergson, évaporée dix ans plus tôt, alors qu’elle n’avait que quinze ans. Tout porte à croire qu’elle a été enlevée par celui que l’on surnommait « L’Effaceur », un tueur en série qui marquait les emplacements de ses crimes par des croix rouges avant d’emporter ses proies dans les égouts. Le prédateur croupit toujours en prison, mais il est déjà en train de songer à son évasion.
Après l’excellent Un Morceau de toi, Christophe Guillaumot nous revient avec ce deuxième opus de la série du Bureau des affaires non résolues. On y retrouve instantanément le style de l’auteur, très fort et prenant, pour une intrigue qui ne l’est pas moins. Un serial killer défiguré par sa mère qui lui a aplati le visage sur une plancha pourrait être à l’origine de cette étrange disparition, et voilà notre binôme de nouveau sur une enquête brûlante. Le texte est une fois de plus efficace, sans réel temps mort, et le romancier creuse le sillon des relations que Gaspard entretient avec sa bande de copains, ses amours également, et on se félicite de voir ainsi grandir et s’affiner ce protagoniste que l’on se plairait à recroiser dans de prochaines investigations. L’Effaceur compose un personnage particulièrement sombre, adepte du chalumeau et des séquestrations souterraines, et Christophe Guillaumot, ancien commandant de police, connaît tous les rouages de la « grande maison » sans jamais que cette démonstration n’en devienne pesante. Et s’il y a bien un point, comme pour Un Morceau de toi, qui séduit et retient l’attention, c’est le ton du récit : dur et mature, au point qu’il plaira sans le moindre mal aux jeunes comme à des lecteurs plus âgés. A cet égard, l’épilogue est édifiant : ce dénouement, alerte, dévoile une histoire sordide et marquante, une conclusion qui n’aurait nullement déparé dans un authentique roman noir.
Une nouvelle réussite de la part de Christophe Guillaumot, dont ce dernier ouvrage séduira autant adolescents et adultes. Vivement le prochain !
Gaspard Maltazar, seize ans, travaille encore aux côtés du capitaine Ruben Arcega au Bureau des affaires non résolues de Toulouse. Une élève de terminale lui demande s’il peut enquêter sur la disparition de Candice Bergson, évaporée dix ans plus tôt, alors qu’elle n’avait que quinze ans. Tout porte à croire qu’elle a été enlevée par celui que l’on surnommait « L’Effaceur », un tueur en série qui marquait les emplacements de ses crimes par des croix rouges avant d’emporter ses proies dans les égouts. Le prédateur croupit toujours en prison, mais il est déjà en train de songer à son évasion.
Après l’excellent Un Morceau de toi, Christophe Guillaumot nous revient avec ce deuxième opus de la série du Bureau des affaires non résolues. On y retrouve instantanément le style de l’auteur, très fort et prenant, pour une intrigue qui ne l’est pas moins. Un serial killer défiguré par sa mère qui lui a aplati le visage sur une plancha pourrait être à l’origine de cette étrange disparition, et voilà notre binôme de nouveau sur une enquête brûlante. Le texte est une fois de plus efficace, sans réel temps mort, et le romancier creuse le sillon des relations que Gaspard entretient avec sa bande de copains, ses amours également, et on se félicite de voir ainsi grandir et s’affiner ce protagoniste que l’on se plairait à recroiser dans de prochaines investigations. L’Effaceur compose un personnage particulièrement sombre, adepte du chalumeau et des séquestrations souterraines, et Christophe Guillaumot, ancien commandant de police, connaît tous les rouages de la « grande maison » sans jamais que cette démonstration n’en devienne pesante. Et s’il y a bien un point, comme pour Un Morceau de toi, qui séduit et retient l’attention, c’est le ton du récit : dur et mature, au point qu’il plaira sans le moindre mal aux jeunes comme à des lecteurs plus âgés. A cet égard, l’épilogue est édifiant : ce dénouement, alerte, dévoile une histoire sordide et marquante, une conclusion qui n’aurait nullement déparé dans un authentique roman noir.
Une nouvelle réussite de la part de Christophe Guillaumot, dont ce dernier ouvrage séduira autant adolescents et adultes. Vivement le prochain !