David Meyer, journaliste d’investigation, accepte de venir en aide à un vieux camarade. Un membre de sa famille a été sauvagement agressé puis tué. L’éploré ne croit pas un instant en la thèse du cambriolage qui a mal tourné. La défunte travaillait dans un laboratoire spécialisé dans le génie génétique dont d’autres actionnaires ont également été assassinés. Fait étrange : ce laboratoire semble intéresser bien au-delà de ce que l’on peut décemment attendre de lui. David Meyer met les doigts dans un engrenage qui va le happer…
Lauréat du Prix du Quai des Orfèvres pour Le Vengeur des catacombes, Patrick-Jérôme Lambert signe ici un roman à suspense enlevé et fort sympathique. Rapidement, le personnage incarné par David Meyer est attachant. Fort en gueule, amateur de belles femmes, téméraire sans être héroïque, et capable d’un humour détonnant, il n’est pas sans rappeler certains protagonistes créés par Bernard Deloupy. L’intrigue est aussi bien imaginée, avec une orchestration habile et efficace, où se côtoient une secte millénariste, des tueurs impitoyables, quelques individus russes aux sombres desseins, des recherches inavouables dans le domaine des virus, etc. La langue de Patrick-Jérôme Lambert est très agréable à lire, ménageant autant de scènes de suspense que comiques, sans oublier un scénario dont certains pans peuvent faire froid dans le dos. Certes, des facilités apparaissent, notamment dans le traitement de certains personnages, soulignés par des clichés évitables. De même, l’humour employé finit parfois par désamorcer un fond qui aurait ainsi pu gagner en sobriété et également en crédibilité.
Il est difficile, devant ce genre d’ouvrage, de bouder son plaisir. Même si des poncifs ainsi qu’un manque d’austérité pourront nuire aux yeux de certains lecteurs, l’essentiel, voire plus, est bien présent : on ne s’ennuie pas un instant. Un bien bon moment de lecture, à la fois décomplexée et paradoxalement porteuse de réelles questions quant à la puissance nuisible des sectes.
David Meyer, journaliste d’investigation, accepte de venir en aide à un vieux camarade. Un membre de sa famille a été sauvagement agressé puis tué. L’éploré ne croit pas un instant en la thèse du cambriolage qui a mal tourné. La défunte travaillait dans un laboratoire spécialisé dans le génie génétique dont d’autres actionnaires ont également été assassinés. Fait étrange : ce laboratoire semble intéresser bien au-delà de ce que l’on peut décemment attendre de lui. David Meyer met les doigts dans un engrenage qui va le happer…
Lauréat du Prix du Quai des Orfèvres pour Le Vengeur des catacombes, Patrick-Jérôme Lambert signe ici un roman à suspense enlevé et fort sympathique. Rapidement, le personnage incarné par David Meyer est attachant. Fort en gueule, amateur de belles femmes, téméraire sans être héroïque, et capable d’un humour détonnant, il n’est pas sans rappeler certains protagonistes créés par Bernard Deloupy. L’intrigue est aussi bien imaginée, avec une orchestration habile et efficace, où se côtoient une secte millénariste, des tueurs impitoyables, quelques individus russes aux sombres desseins, des recherches inavouables dans le domaine des virus, etc. La langue de Patrick-Jérôme Lambert est très agréable à lire, ménageant autant de scènes de suspense que comiques, sans oublier un scénario dont certains pans peuvent faire froid dans le dos. Certes, des facilités apparaissent, notamment dans le traitement de certains personnages, soulignés par des clichés évitables. De même, l’humour employé finit parfois par désamorcer un fond qui aurait ainsi pu gagner en sobriété et également en crédibilité.
Il est difficile, devant ce genre d’ouvrage, de bouder son plaisir. Même si des poncifs ainsi qu’un manque d’austérité pourront nuire aux yeux de certains lecteurs, l’essentiel, voire plus, est bien présent : on ne s’ennuie pas un instant. Un bien bon moment de lecture, à la fois décomplexée et paradoxalement porteuse de réelles questions quant à la puissance nuisible des sectes.