De curieux événements se produisent en cette ville de Saint-Jean : un mort et un blessé par balle de petit calibre, Fontbonne envahi par l’armée et placé en état de siège, une tempête dévastatrice, des tueurs persévérants. Tout ceci en moins d’une semaine…
En prime : un savant farfelu, du pastis maison, des rognons au madère, et toujours le rosé d’Anjou.
Paul Martin s’agite, sur terre et au-dessous. A ses risques et périls. Il finira peut-être par découvrir le pourquoi de tant d’extravagance. Ah ! Si seulement Alphonse était là ! Mais comment appeler au secours, lorsqu’on est coupé du monde ?
« Le soleil s’estompe derrière un voile grisâtre, gouaché au pinceau blanc et de gris fer en tâches oblongues. L’orage est certain, reste à savoir pour quand. Dans les rues presque désertes, quelques passants rasent les murs, cherchent l’ombre et évitent le regard. Fontbonne a pris l’allure d’une ville assiégée, après la capitulation et juste avant l’entrée des assiégeants. On imagine, derrière les portes fermées et les volets clos, des habitants terrorisés qui chuchotent dans le noir, attendant l’explosion de leur porte et l’irruption soldatesque. »
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Soumis le 14/06/2023 par Norbert