Légion étrangère cavalerie

- Messifré (Levant) 1925. « Pas question que mon capitaine se fasse tuer dans mon secteur. Ici, je suis colonel ! » Méprisant les balles que les Druses font pleuvoir sur l'escadron, le maréchal des logis Popov a fait de sa poitrine un rempart. à son chef.
Au Régiment de cavalerie de la Légion étrangère, dit R.E.C., récemment créé, Popov est une personnalité. Colonel de l'armée impériale russe, il a rallié la Légion à l'issue de la Grande guerre. Nombre de ses pairs, sabreurs de Wrangel, cosaques de Denikine, lanciers, uhlans, housards de Hongrie, forment en cette année 1925 le noyau du jeune régiment, héritier du « Royal Etranger » de l'ancien régime. Le village syrien de Messifré sert ce jour-là de cadre au baptême du feu du 1er R.E.C.
L'Histoire ne laissera que peu de répit au régiment.
Du Levant au Maroc, du sacrifice pour l'honneur de juin 1940 aux chemins de la reconquête, Tunisie 1943, Alsace 1944, Allemagne 1945, les cavaliers de la Légion étrangère seront de tous les combats.
Ils ne marchanderont pas davantage lorsque viendra le temps de la guerre d'Indochine. Dans un foisonnement d'héroisme, leurs escadrons équipés d'engins amphibies peu connus vont forcer l'ennemi.
Les légionnaires cavaliers, après l'Algérie, continueront, dans cette étrange époque baptisée « temps de paix », à prouver qu'ils sont des hommes de courage et de panache. Le Tchad, Djibouti, le Liban en 1983, sanglant pèlerinage aux sources, autant de nouveaux décors aux faits d'armes du Régiment.

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Soumis le 14/06/2023 par El Marco

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