Quand l’enquêtrice Logicielle se voit proposer une nouvelle investigation, elle croit d’abord à un canular. Jean Perrault, professeur de français et spécialiste du théâtre, lui demande de retrouver l’assassin d’un de ses ancêtres : Cyrano de Bergerac ! Un nouveau programme informatique, intitulé « Troisième Monde », a permis de reconstituer le Paris de l’époque où vivait son aïeul, avec la possibilité de s’y immerger de manière virtuelle grâce à des avatars que l’on peut contrôler. Après des hésitations légitimes, Logicielle accepte. Cependant, elle se rend vite compte que cette affaire dépasse le simple cadre évoqué. Qui sont ces avatars surgis de nulle part et manipulés par des inconnus aux desseins ambigus ? Comment se fait-il que certaines immersions dans cet univers contrefait puissent se réaliser subitement sans la puce créée à cet effet ? Y a-t-il un lien avec ces attentats visant des centrales nucléaires ?
Christian Grenier fait partie des auteurs majeurs de la littérature policière française. La série des enquêtes de Logicielle est d’ailleurs l’une de celles préférées par ses jeunes lecteurs, et cet opus ne vient pas démentir ce succès, tant critique que public. On retrouve avec plaisir Logicielle, inspectrice chevronnée, passionnée de nouvelles technologies, et accompagnée d’une solide équipe de lieutenants. L’intrigue est prometteuse, avec ce postulat audacieux d’un crime à résoudre, survenu en 1655. L’idée de la réalité virtuelle est très excitante, et son exploitation ne l’est pas moins ; en jouant sur les deux ères, Christian Grenier parvient à insuffler un réel dynamisme à son récit, et les considérations scientifiques à propos du programme informatique rendent l’ensemble plausible et séduisant. Conjointement, une autre enquête apparaît, avec une conspiration menée par une secte qui n’a plus rien de virtuel. Assurément, Christian Grenier connaît ses lecteurs ainsi que leurs attentes, et parvient une fois de plus à les combler grâce à une histoire atypique, riche en rebondissements, et qui tient la corde jusqu’au dernier chapitre.
@ssassins.net est donc un très bon roman policier, pour les jeunes comme pour les moins jeunes, à la fois divertissant et visionnaire. Parallèlement aux vertus intrinsèques de son œuvre, Christian Grenier fait partie de ces auteurs qui ne sacrifient pas les valeurs de leurs écrits en raison de l’âge du public auquel ils les destinent. Les jeunes lecteurs ont aussi leurs exigences de qualités littéraires ; ils veulent du panache, de l’originalité, de la crédibilité, une soif tout à fait légitime qu’ils ressentiront également lorsqu’ils deviendront adultes. Le fait qu’@ssassins.net puisse pareillement être lu par des lecteurs plus âgés est ainsi la démonstration que Christian Grenier est un écrivain qui sait s’adresser à plusieurs générations avec les mêmes mots et le même talent.
Quand l’enquêtrice Logicielle se voit proposer une nouvelle investigation, elle croit d’abord à un canular. Jean Perrault, professeur de français et spécialiste du théâtre, lui demande de retrouver l’assassin d’un de ses ancêtres : Cyrano de Bergerac ! Un nouveau programme informatique, intitulé « Troisième Monde », a permis de reconstituer le Paris de l’époque où vivait son aïeul, avec la possibilité de s’y immerger de manière virtuelle grâce à des avatars que l’on peut contrôler. Après des hésitations légitimes, Logicielle accepte. Cependant, elle se rend vite compte que cette affaire dépasse le simple cadre évoqué. Qui sont ces avatars surgis de nulle part et manipulés par des inconnus aux desseins ambigus ? Comment se fait-il que certaines immersions dans cet univers contrefait puissent se réaliser subitement sans la puce créée à cet effet ? Y a-t-il un lien avec ces attentats visant des centrales nucléaires ?
Christian Grenier fait partie des auteurs majeurs de la littérature policière française. La série des enquêtes de Logicielle est d’ailleurs l’une de celles préférées par ses jeunes lecteurs, et cet opus ne vient pas démentir ce succès, tant critique que public. On retrouve avec plaisir Logicielle, inspectrice chevronnée, passionnée de nouvelles technologies, et accompagnée d’une solide équipe de lieutenants. L’intrigue est prometteuse, avec ce postulat audacieux d’un crime à résoudre, survenu en 1655. L’idée de la réalité virtuelle est très excitante, et son exploitation ne l’est pas moins ; en jouant sur les deux ères, Christian Grenier parvient à insuffler un réel dynamisme à son récit, et les considérations scientifiques à propos du programme informatique rendent l’ensemble plausible et séduisant. Conjointement, une autre enquête apparaît, avec une conspiration menée par une secte qui n’a plus rien de virtuel. Assurément, Christian Grenier connaît ses lecteurs ainsi que leurs attentes, et parvient une fois de plus à les combler grâce à une histoire atypique, riche en rebondissements, et qui tient la corde jusqu’au dernier chapitre.
@ssassins.net est donc un très bon roman policier, pour les jeunes comme pour les moins jeunes, à la fois divertissant et visionnaire. Parallèlement aux vertus intrinsèques de son œuvre, Christian Grenier fait partie de ces auteurs qui ne sacrifient pas les valeurs de leurs écrits en raison de l’âge du public auquel ils les destinent. Les jeunes lecteurs ont aussi leurs exigences de qualités littéraires ; ils veulent du panache, de l’originalité, de la crédibilité, une soif tout à fait légitime qu’ils ressentiront également lorsqu’ils deviendront adultes. Le fait qu’@ssassins.net puisse pareillement être lu par des lecteurs plus âgés est ainsi la démonstration que Christian Grenier est un écrivain qui sait s’adresser à plusieurs générations avec les mêmes mots et le même talent.