Anéanti par une bavure qui a coûté la vie à un adolescent, Max Freeman quitte la police et tente de refaire sa vie en Floride, dans le décor impitoyable du par des Everglades. Quand il découvre le cadavre d’un enfant, il comprend qu’il va devoir retrouver ses méthodes de flic, d’autant que le tueur est bien décidé à lui en faire endosser la responsabilité.
Avec La Proie du remords, Jonathan King a conçu un thriller classique mais réussi. Le personnage de Max Freeman est intéressant, à la fois exilé volontaire et policier désabusé miné par son passé. L’écriture est très fluide, parfois même poétique quant il s’agit de décrire les paysages si typiques du bayou. Le récit est court et rythmé, passionnant à lire, mais son principal défaut réside finalement dans une intrigue assez conventionnelle qui n’offre que peu de rebondissements ; de même, les motivations du tueur n’ont en soi rien d’exceptionnel et décevront probablement le lecteur qui s’attendait à un dénouement plus original.
Anéanti par une bavure qui a coûté la vie à un adolescent, Max Freeman quitte la police et tente de refaire sa vie en Floride, dans le décor impitoyable du par des Everglades. Quand il découvre le cadavre d’un enfant, il comprend qu’il va devoir retrouver ses méthodes de flic, d’autant que le tueur est bien décidé à lui en faire endosser la responsabilité.
Avec La Proie du remords, Jonathan King a conçu un thriller classique mais réussi. Le personnage de Max Freeman est intéressant, à la fois exilé volontaire et policier désabusé miné par son passé. L’écriture est très fluide, parfois même poétique quant il s’agit de décrire les paysages si typiques du bayou. Le récit est court et rythmé, passionnant à lire, mais son principal défaut réside finalement dans une intrigue assez conventionnelle qui n’offre que peu de rebondissements ; de même, les motivations du tueur n’ont en soi rien d’exceptionnel et décevront probablement le lecteur qui s’attendait à un dénouement plus original.