Car un jour de vengeance

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  • 7/10 Lilas, la narratrice, 37ans, a décidé de vivre dans l’ombre, dans un coin reculé de l’Auvergne. Elle est traductrice sous un pseudonyme et travaille pour un éditeur pas trop regardant. A la gare de Clermont-Ferrand, ayant hâte de trouver sa maison, le lac, son Marguerite et Félix, le fils de son amie, profitant de l’attente de trente-cinq minutes la correspondance pour Issoire, elle se rend à la librairie que tient Chloé et tombe sur « Ils n’étaient qu’un seul » d’un certain Lola Bouscat publié chez un éditeur inconnu, à la couverture représentant un C traversé par une croix. Le roman la fait replonger dans son passé, vieux de vingt ans… Le pensionnat de Chevrières – route de l’Intyanon 916, Montbovon-, quelque part en Suisse, Lazare, Alice, Olivier et elle, ainsi que la Petite-Marie, le directeur leur bourreau qui les fascinait et les torturait. Et qu’ils ont tué et enterré en creusant une tombe au pied de la croix. La Petite-Marie, qui avait onze ans à l’époque, Eux 17 ou 18. Paris et les tours de la cité des Flamands. Puis, comme terminus... le pensionnat...
    Ecriture fluide. Intrigue originale. Avec du rythme et sans temps mort. Avec comme quête principale qui se cache derrière le pseudonyme. Puis, au fur à mesure que l’on progresse vers le dénouement, et surtout dans le dernier chapitre le plus long (une centaine de pages) et le plus dense, prend de multiples directions. Cela peut désorienter le lecteur. Je l’ai apprécié. Moins la conclusion.

    02/07/2024 à 13:55 Max (764 votes, 8.1/10 de moyenne) 5