30 juillet 2002 : le cadavre d’un vieux monsieur est découvert dans son logement, plus précisément dans sa baignoire. Le verdict est sans appel : suicide par arme à feu, la balle ayant été tirée dans la bouche. Sauf que l’énigme n’est pas pour autant résolue : les enquêteurs découvrent qu’il vivait sous une fausse identité depuis très longtemps sans qu’on ne sache pourquoi. Qui était cet « inconnu de Cleveland » ?
Cet ouvrage de la collection True crime séduit dès ses premières pages. Le lecteur est aussitôt intrigué par ce cas réel, comprenant en même temps que les divers protagonistes – policiers, marshals, détectives privés, journalistes et généalogistes – que cet homme avait probablement plus d’un secret. Remontant jusqu’à la Seconde Guerre mondiale et au naufrage de l’USS Aaron Ward, ils vont graduellement découvrir bien des mystères et presque plus de questions que de réponses. Grâce à l’immense travail de documentation de Thibault Raisse et à sa plume éclairée qui va plus loin que la pure énumération brute de faits, se précise alors le profil de cet homme s’étant volontairement éloigné de sa famille, asocial, à la fois malin et d’une rare discrétion, et à propos de qui les suppositions ont fleuri. Était-il ce pirate surnommé D. B. Cooper ? Le Tueur du Zodiaque ? Un ancien mafieux repenti ? Ou tout bonnement quelqu’un ayant souhaité rompre avec son passé et ses obligations familiales ? Au gré d’une investigation qui est à la fois dense et se présente de manière concise, Thibault Raisse envoûte son lectorat avec de multiples fausses pistes, une enquête solide et le portrait d’un individu équivoque. C’est aussi pour l’auteur le moyen de porter un éclairage bienvenu sur les proches de cette énigme humaine, également meurtris par les mensonges de leur père, avec cette belle formule qui en dit tant : « Le crime fait toujours plus de victimes que la victime. »
30 juillet 2002 : le cadavre d’un vieux monsieur est découvert dans son logement, plus précisément dans sa baignoire. Le verdict est sans appel : suicide par arme à feu, la balle ayant été tirée dans la bouche. Sauf que l’énigme n’est pas pour autant résolue : les enquêteurs découvrent qu’il vivait sous une fausse identité depuis très longtemps sans qu’on ne sache pourquoi. Qui était cet « inconnu de Cleveland » ?
Cet ouvrage de la collection True crime séduit dès ses premières pages. Le lecteur est aussitôt intrigué par ce cas réel, comprenant en même temps que les divers protagonistes – policiers, marshals, détectives privés, journalistes et généalogistes – que cet homme avait probablement plus d’un secret. Remontant jusqu’à la Seconde Guerre mondiale et au naufrage de l’USS Aaron Ward, ils vont graduellement découvrir bien des mystères et presque plus de questions que de réponses. Grâce à l’immense travail de documentation de Thibault Raisse et à sa plume éclairée qui va plus loin que la pure énumération brute de faits, se précise alors le profil de cet homme s’étant volontairement éloigné de sa famille, asocial, à la fois malin et d’une rare discrétion, et à propos de qui les suppositions ont fleuri. Était-il ce pirate surnommé D. B. Cooper ? Le Tueur du Zodiaque ? Un ancien mafieux repenti ? Ou tout bonnement quelqu’un ayant souhaité rompre avec son passé et ses obligations familiales ? Au gré d’une investigation qui est à la fois dense et se présente de manière concise, Thibault Raisse envoûte son lectorat avec de multiples fausses pistes, une enquête solide et le portrait d’un individu équivoque. C’est aussi pour l’auteur le moyen de porter un éclairage bienvenu sur les proches de cette énigme humaine, également meurtris par les mensonges de leur père, avec cette belle formule qui en dit tant : « Le crime fait toujours plus de victimes que la victime. »
Un très bon documentaire, au moins aussi réussi et prenant que les autres ouvrages de la série, à savoir L’Affaire Alice Crimmins et L’Affaire du Golden Gate Killer, ce qui n’est pas peu dire.