Dans une ville que côtoient la neige et une profonde forêt, Ed est un jeune écolier, gros et grand amateur de chewing-gums. Pas très beau, pas très intelligent, il est amoureux de Nan, et a pour copain Harold, un gamin un peu lunaire qui parle aux arbres. Bientôt, un étrange danger semble planer au-dessus de la communauté : une sorcière vagabonderait dans les parages. Ce sont ensuite des disparitions d’enfants qui sont signalées. Ed et Harold vont devoir unir leurs talents pour affronter ce terrible péril.
Michel Honaker fait partie de ces auteurs que l’on ne présente plus. Véritable institution de la littérature de jeunesse, écrivain acclamé par la critique et le public, ses ouvrages sont régulièrement des succès. Avec La Sorcière de midi, il ose le pari de mêler deux genres : suspense et conte. Si les deux genres littéraires sont finalement proches, dans la forme comme dans le fond, très rares sont les livres se risquant à les conjuguer. On retrouve ici tous les éléments qui séduisent les jeunes lecteurs : des personnages immédiatement sympathiques, bien loin d’être préparés aux périples à venir, avec leurs histoires d’amour et d’amitié. L’intrigue est atypique, avec cette figure inquiétante de sorcière, diablesse effrayante ayant jeté son dévolu sur une cité isolée au milieu des bois. Nos deux principaux protagonistes vont apprendre à se surpasser, tant physiquement que psychologiquement, pour vaincre cet adversaire hors-normes. La tension est savamment dosée, avec un inévitable combat final qui révèlera la réelle nature d’Harold.
Voilà un livre qui sort indéniablement du lot. Allier les ressorts du roman à suspense à la tradition du conte risquait de générer un écrit bancal : il n’en est rien. La plume experte de Michel Honaker fait une fois de plus merveille, en emmenant les lecteurs sur un terrain méphitique et angoissant où il fait, paradoxalement, si bon se perdre.
Dans une ville que côtoient la neige et une profonde forêt, Ed est un jeune écolier, gros et grand amateur de chewing-gums. Pas très beau, pas très intelligent, il est amoureux de Nan, et a pour copain Harold, un gamin un peu lunaire qui parle aux arbres. Bientôt, un étrange danger semble planer au-dessus de la communauté : une sorcière vagabonderait dans les parages. Ce sont ensuite des disparitions d’enfants qui sont signalées. Ed et Harold vont devoir unir leurs talents pour affronter ce terrible péril.
Michel Honaker fait partie de ces auteurs que l’on ne présente plus. Véritable institution de la littérature de jeunesse, écrivain acclamé par la critique et le public, ses ouvrages sont régulièrement des succès. Avec La Sorcière de midi, il ose le pari de mêler deux genres : suspense et conte. Si les deux genres littéraires sont finalement proches, dans la forme comme dans le fond, très rares sont les livres se risquant à les conjuguer. On retrouve ici tous les éléments qui séduisent les jeunes lecteurs : des personnages immédiatement sympathiques, bien loin d’être préparés aux périples à venir, avec leurs histoires d’amour et d’amitié. L’intrigue est atypique, avec cette figure inquiétante de sorcière, diablesse effrayante ayant jeté son dévolu sur une cité isolée au milieu des bois. Nos deux principaux protagonistes vont apprendre à se surpasser, tant physiquement que psychologiquement, pour vaincre cet adversaire hors-normes. La tension est savamment dosée, avec un inévitable combat final qui révèlera la réelle nature d’Harold.
Voilà un livre qui sort indéniablement du lot. Allier les ressorts du roman à suspense à la tradition du conte risquait de générer un écrit bancal : il n’en est rien. La plume experte de Michel Honaker fait une fois de plus merveille, en emmenant les lecteurs sur un terrain méphitique et angoissant où il fait, paradoxalement, si bon se perdre.