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1/10 Certains Adamsberg sont de vrais plaisirs avec de la saveurs, de l'humour, une intrigue haletante et une narration parfaite. Quelques polars de la série sont plus faibles mais jamais aucun n'a été une vraie fausse note jusqu'à ce Sur la dalle. L'impression est que Fred Vargas n'y est plus. Au lieu d'écrire un roman adapté ensuite pour la télévision, elle a directement écrit un scénario digne d'un pénible Meurtre à... C'est tout dire. Les personnages autrefois si attachants ne sont que les caricatures sans âme de ceux qu'ils furent. Ils étaient incarnés, ils ne sont plus que des clichés. Adamsberg, Retancourt,... tous. Comme si Fred Vargas avait dû relire ses anciens livres et qu'elle n'avait rien ressenti. Elle s'est donc contentée de réutiliser les ingrédients les plus évidents sans plus aucune inspiration, comme une sorte d'IA. Et l'histoire, l'intrigue, ça fait de la peine d'en parler. C'est tellement cliché, sans inspiration là encore. Et la narration ? Comment dire... Je suis allé au bout du roman parce que j'ai aimé le Fred Vargas. Beaucoup. Mais je suis allé là au bout du prévisible et de l'indifférence. J'imagine que Fred Vargas a été obligée d'écrire ce livre, pour respecter un contrat peut-être. Mais elle n'y était pas. Elle s'est forcée. Cela doit lui paraître maintenant bien futile d'écrire un polar après ses livres sur le réchauffement climatique. Futile et vain. Comme ce livre.
03/12/2024 à 00:17 Lionel0809 (2 votes, 2/10 de moyenne) 2
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8/10 Certes cet opus est un peu en dessous des autres (un chouïa), certains ressorts narratifs de la « Recluse » sont repris et réutilisés trop facilement par l’auteur sans doute encore inspiré par « copains d’avant », il y a aussi quelques longueurs de récit, quelques tournages en rond autour des dolmens…
Néanmoins, pour qui aime Adamsberg, suivre les méandres tortueux de son esprit, le voir plonger dans une ambiance bretonne des plus typiques, ce livre ne peut qu’être un bon moment de lecture. Retrouver les autres membres de son équipe est également plutôt agréable pour moi qui suis sans doute une lectrice pas tout à fait impartiale.
Et puis toujours avec Fred Vargas, le charme d’être hors du temps, entre modernité et un passé idéal. L’auteur fait revivre Chateaubriand à travers l’un de ses descendants imaginé et tout ça prend un air de 18ème qu’on savoure autant que les bons plats réconfortants, traditionnels, gastronomie d’un temps où on avait le temps d’un autre personnage truculent, Johan, qui nous accompagne durant cet opus.
09/07/2024 à 14:27 Alice (323 votes, 7.5/10 de moyenne) 2
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8/10 Ce dernier Vargas est toujours aussi bon et Adamsberg est égal à lui même. Belle galerie de personnages et histoire très originale.
Danglard absent mais heureusement Retancourt est là.
Jusqu’à à la fin suspens.
Seul bémol, un peu long.
A lire30/03/2024 à 18:41 boumkoeur (250 votes, 8.5/10 de moyenne) 3
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7/10 En ce qui me concerne, j'ai bien aimé ce polar.
On retrouve le rythme un peu lent des pensées de Adamsberg, entouré de certains membres de son équipe.
J'ai regretté l'absence de Danglard.
Deux histoires imbriquées qui ont failli me perdre, mais finalement non.29/07/2023 à 15:21 calimero13 (1074 votes, 7.4/10 de moyenne) 3
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6/10 Un polar très inégal. Au début du livre, la classique présentation de la galerie de personnages est pénible, trop insistante. Si l'histoire est dans un premier temps très sympathique (la mort rôde dans un charmant village breton, sur fond de superstitions), le récit devient assez rapidement répétitif, voire inintéressant sur la fin. Certains passages sont même ridicules d'un point de vue scientifique/technique/policier, ce qui finit par devenir agaçant. Oui il y a du second degré, ce côté un peu décalé qui est cultivé, mais la mayonnaise ne prend pas, ou si peu (un comble dirait Johan).
18/07/2023 à 19:13 Anwynn (28 votes, 7.2/10 de moyenne) 6
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2/10 Quand sort la recluse était déjà médiocre.
Celui ci est pire.
Dans un mélange de tristesse et de colère, j'ai cessé la lecture. Pas pu aller au-delà de la page 160 (sur 509).
Ce livre est une véritable purge. Il ressemble à un scénario fait d'interminables et d’assommants dialogues en enfilade.
Oubliez l'atmosphère évanescente des premiers romans, ici, tout est sur-expliqué ad nauseam.
L'enquête ? On s'en contrefiche.
Mais le plus consternant, ce sont les personnages fadasses ou absents (Danglard) et notamment le plus important d'entre-eux.
Adamsberg, totalement méconnaissable, a perdu son âme. Bavard aux confins de la niaiserie, on se demande comment il peut susciter l'admiration de ses pairs.
Rupture consommée entre Vargas et moi.02/07/2023 à 22:54 schamak (112 votes, 6.2/10 de moyenne) 5
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4/10 Rarement Fred Vargas ne m'aura autant déçu. Où est passée l'autrice de "Pars vite et reviens tard", "Sous les vents de Neptune" ou même les plus récents "Temps Glaciaires" et "Quand sort la recluse" ? Six ans d'attente pour ça ?
Alors oui les récits mettant en scène Adamsberg flirtent souvent avec l'invraisemblance. Mais là, on ne flirte pas, on patauge dedans ! Mes dix doigts ne suffisent pas pour compter le nombre de fois où je me suis dit "n'importe quoi !" pendant ma lecture.
Oui Adamsberg est un pelleteur de nuages. Mais justement, d'habitude il rêvasse, il s'échappe loin de ce qui l'entoure, pour mieux retomber sur ses pattes et le lecteur avec. Là on a un Adamsberg omniscient, qui devine tout tout de suite, comprend tout tout de suite. Cela en devient risible au fil des pages.
Et que dire de ses lieutenants ? Passons sur Danglard, quasi-absent du récit (bon, après tout c'est un choix de l'autrice mais qu'est-ce qu'il m'a manqué !). Non, je parle des autres. Mercadet ? Le meilleur hacker de l'univers, qui se mue même en expert graphologue (car il a fait "un an de graphologie avant d'entrer dans la police), pile au moment où le spécialiste rennais n'est pas immédiatement disponible, comme cela tombe bien ! Retancourt ? Une superhéroïne qui cumule la force de Hulk, les techniques de combat de Teddy Riner et... la vitesse d'Usain Bolt (soupir...).
Et le décor breton ? A peine ébauché. Chouchen, dolmen et noms bretons... et c'est tout. Ca ne suffit pas à faire voyager le lecteur, évidemment.
Le schéma narratif ? Hyper répétitif. En gros : péripétie - retour à l'auberge de Johan - péripétie - retour à l'auberge de Johan - péripétie - etc... seulement entrecoupé de scènes imaginées (oui, vous avez bien lu) par Adamsberg pour expliquer le passé de certains protagonistes.
Rien n'est crédible dans cette histoire, on saute d'une invraisemblance à une autre, telle les puces du tueur sur ses victimes. On n'y croit pas, on décroche, on s'ennuie et on finit par espérer arriver au terme du roman pour passer à autre chose.
Bref, une grande déception que ce dernier Vargas, peut-être le roman que j'ai le moins aimé de l'autrice (avec "L'Homme à l'envers"). Je souhaite de tout cœur ne pas avoir à attendre à nouveau 6 ans pour lire une autre enquête d'Adamsberg et surtout, surtout, j'espère alors retrouver Fred Vargas, la vraie, et son écriture délectable, une intrigue géniale dont elle a le secret et un cadre enchanteur.
Allez, je laisse le mot de la fin à l'autrice : "Et bien, bon sang, oui, Adamsberg, c'était une abomination et un affreux foutoir" (p. 506). Voilà, tout est dit.28/06/2023 à 23:03 LeJugeW (1816 votes, 7.3/10 de moyenne) 6