Le commandant de police Béjot est envoyé à Hazebrouck pour enquêter sur une série de tags xénophobes. Sur place, il découvre le racisme ainsi qu’un microcosme en ébullition : de jeunes gens éblouis par le nazisme, des politiciens prêts à récupérer le fanatisme ambiant, des leaders musulmans aux desseins ambigus, et une population clivée prête à basculer dans l’affrontement. Mais quand on découvre trois skinheads égorgés, la tension monte d’un cran. Il va falloir à Béjot et son équipe bien de la détermination et du sang-froid pour résoudre cette affaire.
Après le très bon Réseau Flandres, Philippe Declerck poursuit sa série consacrée au commandant Béjot, et toujours ancrée dans les Flandres, sa région de cœur. On retrouve rapidement ce qui a rendu le style de l’auteur si apprécié : psychologies fouillées, personnages consistants, et une plume qu’il est toujours aussi agréable de lire. Après la pédophilie, le thème de ce roman, ou plus exactement son arrière-plan, est le racisme. Sous ses formes les plus ordinaires, les plus révoltantes. Les clichés étaient à craindre, mais c’était sans compter sur les qualités narratives et intellectuelles de Philippe Declerck. Tout est décrit en nuances, avec justesse, et chaque individu y possède une épaisseur humaine assez troublante. L’intrigue est également astucieusement bâtie, avec faux-semblants et rebondissements, jusqu’aux ultimes révélations, assez surprenantes. Ce qui frappe dans cette histoire, au-delà de toutes ces qualités, c’est sa structure réaliste : les policiers sont crédibles, leur enquête lente et tortueuse, et c’est dans certains détails qu’apparaîtront des bribes de la vérité.
Après L’Écorcheur des Flandres et Le Réseau Flandres, Philippe Declerck continue d’enchanter, avec ce double mérite qui caractérise souvent les grands écrivains : une patte reconnaissable et estimable, et des histoires qui, d’opus en opus, ne perdent pas de leur souffle.
Le commandant de police Béjot est envoyé à Hazebrouck pour enquêter sur une série de tags xénophobes. Sur place, il découvre le racisme ainsi qu’un microcosme en ébullition : de jeunes gens éblouis par le nazisme, des politiciens prêts à récupérer le fanatisme ambiant, des leaders musulmans aux desseins ambigus, et une population clivée prête à basculer dans l’affrontement. Mais quand on découvre trois skinheads égorgés, la tension monte d’un cran. Il va falloir à Béjot et son équipe bien de la détermination et du sang-froid pour résoudre cette affaire.
Après le très bon Réseau Flandres, Philippe Declerck poursuit sa série consacrée au commandant Béjot, et toujours ancrée dans les Flandres, sa région de cœur. On retrouve rapidement ce qui a rendu le style de l’auteur si apprécié : psychologies fouillées, personnages consistants, et une plume qu’il est toujours aussi agréable de lire. Après la pédophilie, le thème de ce roman, ou plus exactement son arrière-plan, est le racisme. Sous ses formes les plus ordinaires, les plus révoltantes. Les clichés étaient à craindre, mais c’était sans compter sur les qualités narratives et intellectuelles de Philippe Declerck. Tout est décrit en nuances, avec justesse, et chaque individu y possède une épaisseur humaine assez troublante. L’intrigue est également astucieusement bâtie, avec faux-semblants et rebondissements, jusqu’aux ultimes révélations, assez surprenantes. Ce qui frappe dans cette histoire, au-delà de toutes ces qualités, c’est sa structure réaliste : les policiers sont crédibles, leur enquête lente et tortueuse, et c’est dans certains détails qu’apparaîtront des bribes de la vérité.
Après L’Écorcheur des Flandres et Le Réseau Flandres, Philippe Declerck continue d’enchanter, avec ce double mérite qui caractérise souvent les grands écrivains : une patte reconnaissable et estimable, et des histoires qui, d’opus en opus, ne perdent pas de leur souffle.