Kalmann

9 votes

  • 6/10 C’est un roman ou l’action est située en Islande , écrit par un suisse de langue allemande qui se nomme Joachim B.Schmidt et c’est son premier bouquin traduit en France ,son quatrième en vrai .
    D’ailleurs il sait de quoi il parle, parce qu’il vit réellement en Islande depuis quelques années, un bon point.
    Bon j’ai eu envie d’effectuer des recherches étymologiques et je n’ai pas eu à cuisiner l’auteur, Schmidt c’est bien d’origine allemande. Et pour le prénom, contrairement à ce que je croyais, c'est en Allemagne et en France que Joachim est le plus rependu. Moi, des Joachim, j’en ai connu quelques-uns dans ma jeunesse qui venait tous du Portugal, d’où mon erreur. Vous n’allez pas me croire, mais un des plus connu des Joachim a été le grand père de Jésus, mais si.
    Vous allez dire, mais qu’est -ce qui nous fait la patoche là, avec son cours sur les noms et prénoms. Un peu d’instruction ou d’histoire n’ont jamais fait de mal mes amis, mais vous avez raison, revenons à notre roman.
    C’est un polar noir très lent, made in Islande me direz-vous donc pas de surprise. Il est vrai que je n’y attendais pas non plus de la fulgurance mais quand même. Bon çà a son charme aussi mais vous le savez, ce n’est pas trop dans mes préférences ce genre là.
    Néanmoins, le personnage de Kalmann est attachant, c’est le narrateur de ce bouquin et il nous raconte sa vie à Raufarhöfn ( à vos souhaits) petit port islandais d’à peine 200 âmes , situé coté arctique de l’ile .Notre anti héros en puissance est , on va dire légèrement retardé mais je n’aime pas ce terme ,on vas dire plutôt tendance autistique . La trentaine avec un corps robuste, il déambule au centre de cette histoire, nous racontant sa vie et celle des habitants de ce village perdu avec une sincérité infantile que s’en est touchant et parfois drôle. Sa logique enfantine est souvent imparable.
    L’Intrigue avec la disparition d’une personne importante, la plus riche du coin, sert de fil rouge mais n’est pas le sujet le plus important de ce roman.
    L’auteur a réussit à éveiller ma curiosité avec une belle écriture relativement immersive, pour moi c’est la réussite de ce roman, malgré que bon, on n’est loin de ma zone de confort littéraire.
    Je ne dis pas que je n'ai pas trouvé le temps long à certain moment, je ne dis pas que je ne lierais que ce genre de bouquin, mais un de temps en temps c’est pas désagréable.

    06/03/2024 à 11:24 patoche77 (292 votes, 7.6/10 de moyenne) 4

  • 8/10 Kalmann est le personnage central de ce roman, cet être « enfantin » d’une petite quarantaine d’années, dont la vie est réglée comme du papier à musique. Pêcheur de requin, dont il prépare le 2ème meilleur requin fermenté de l’Islande, après son grand-père, qu’il visite à l’hôpital tous les samedis, Kalmann vit à Raufarhöfn, petit port islandais, confronté à la crise économique, aux quotas de pêche, à la désertification et au réchauffement climatique.

    Si ce livre porte son nom, c’est que Kalmann va nous faire découvrir la vie de Raufarhöfn, alors qu’il vient de découvrir une énorme tâche de sang dans la neige, tandis qu’il allait chasser le renard des neiges, le Schwartzkopf. Lui, un peu l’idiot du village, qui se promène avec son chapeau de cowboy, une étoile de shérif à la poitrine et son pistolet, un Mauser, héritage de son père biologique américain, va faire déambuler le lecteur dans ce port tout au long d’une enquête sur la disparition de Robert McKenzie, l’homme le plus important du village, qui sert de prétexte aux pensées drôles, amusantes et, malgré tout, remplies de sagesse.

    Ce livre nous fait découvrir un versant méconnu de l’Islande et un personnage naïf mais attachant. Un livre plaisant dont la lecture rapide encouragerait l’auteur à écrire rapidement une suite.

    29/02/2024 à 13:55 JohnSteed (552 votes, 7.7/10 de moyenne) 7

  • 7/10 Far-Nord.
    Un village de pêcheurs se dépeuplant, au nord de l'Islande. Une disparition aux forts accents de meurtre. Et Kalmann, jamais très loin dès qu'un évènement suspect se produit…
    Il y a avait de l'idée (l'histoire racontée au travers de Kally, à l'esprit plus enfantin que la normale), mais finalement cela devient un peu rébarbatif.
    On suit volontiers ses pérégrinations, même s'il ne se passe pas grand chose par moments, et on anticipe quand même pas mal les enchainements qui vont arriver.
    Un peu de suspense, pas trop non plus, l'ensemble de l'histoire est correcte, mais j'espérais un poil mieux.

    22/02/2024 à 06:55 Lucas 2.0 (456 votes, 7.7/10 de moyenne) 5

  • 8/10 Chasse au requin, disparition, trafics, immigration, quota de pêches, nostalgie... L'auteur relie tous ces thèmes en s'appuyant sur un personnage principal rude mais attachant, un décor envoûtant, une intrigue au rythme lent typiquement scandinave (bien que l'auteur soit suisse, il vit depuis longtemps en Islande).
    J'ai beaucoup aimé me plonger quotidiennement dans ce roman durant une dizaine de jours pendant lesquels s'est étalée ma lecture. Très belle découverte.

    04/02/2024 à 11:59 LeJugeW (1774 votes, 7.3/10 de moyenne) 7

  • 4/10 Abandon au bout de cent pages.
    Je n'ai pas accroché au personnage un peu décalé, qui associé au côté narratif m'a ennuyé, au point que je ne me voyais pas encore continuer 150 pages, surtout que l'intrigue ne sert que de fil rouge me semble t'il.

    21/01/2024 à 12:32 charlice (351 votes, 7.7/10 de moyenne) 2

  • 6/10 Une histoire très axée sur son personnage principal un peu simplet et sympathique mais avec une intrigue peu active. Une lecture qui reste plaisante toutefois, avec un peu d'humour.

    12/10/2023 à 06:02 Grolandrouge (1484 votes, 6.6/10 de moyenne) 5

  • 9/10 Dans un coin perdu de l'Islande, dépaysement garanti, même si l'auteur est suisse allemand, installé à Reykjavik nous apprend sa biographie, dans ce petit port isolé donc, la disparition d'un riche homme qui fait tourner le village, sucite l'émoi de la population, mais plus par inquiétude de l'avenir, compromis du coup, que par empathie vis à vis du personnage, qui ne manque pas d'ennemis. Ceci constitue le cadre, mais l'intérêt principal, de ce roman brillamment raconté, réside plutôt dans le personnage central, narrateur de l'histoire. Le shérif de Raufarhöfn. Il s'agit d'un pêcheur de requin, un peu simplet, aux répliques décalées, parfois hillarantes, qui en sait plus qu'il ne laisse à entendre. On le suit dans ses aventures et ses réflexions sur la vie, et l'enquête avance avec des rebondissements et humour, toujours présent, jusqu'au dénouement, des plus savoureux. Une pépite !

    07/10/2023 à 10:44 Polarbear (793 votes, 7.7/10 de moyenne) 7

  • 9/10 Un polar islandais écrit par un suisse pourrait susciter des doutes, mais il faut préciser que ce suisse vit en Islande depuis de longues années. L'ambiance restituée est très proche de celle de biens d'autres polars islandais, et cependant un poil différente. J'ai beaucoup aimé ce récit décalé raconté par l'idiot du village avec beaucoup d'humour, et j'espère vivement que l'auteur va poursuivre sur sa lancée et nous fournir d'autres histoires du même calibre.

    22/06/2023 à 22:07 gamille67 (2298 votes, 7.3/10 de moyenne) 7

  • 9/10 Raufarhöfn, petit port et bourgade moribonde de 175 âmes, au Nord-Est et à 700 km de Reykjavik. Kalmann, 34 ans, chasseur de requin du Groenland, « Le shérif de Raufarhöfn avec son étoile de Shérif de Los-Angeles sur sa poitrine, son chapeau de cowboy et son Mauser à la hanche, héritages de son père biologique américain qu’in na pas connu – « le donneur de sperme » selon sa mère, est le retardé du coin d’après certains, atypique pour d’autres, dans son monde pour des troisièmes. Son grand père chasseur de requin avant lui est dans une maison de retraite, sa mère a fui la conserverie et le village. Désormais, infirmière dans un hôpital ailleurs.
    Kalmann, à la mémoire incertaine, alors qu’il est à la chasse d’un renard polaire et que l’homme du pays – le roi des quotas de pêches – Robert McKenzie a disparu, il tombe sur mare de sang qui se mêle à la neige.
    Roman noir à la première personne. Kalmann, trouvant sa place dans la communauté et solitaire dans la nature et son bateau, a des rapports ambigus avec la société ; tendres avec son grand-père, soumis et trouvant du réconfort auprès de sa mère, avec Birma la commissaire.
    Le mystère va crescendo et s’épaissit jusqu’au dénouement.
    Une très belle surprise et un coup de cœur.
    Avec Joachim B. Schmidt séduit et sous le charme de l’Islande, La Noire poursuit son année littéraire en jalonnant son catalogue de pépites.

    24/04/2023 à 09:30 Max (691 votes, 8.1/10 de moyenne) 8