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7/10 Un San Antonio, sans Antoine, ni Marie-Marie, ni Alexandre Bérurier, ni Berthe, ni le Vieux, ni César Pineau dit le Fossile, le Vestige, ni Félicie.
Que reste-t-il donc ?
Le Lord David Bentham, le cadet de la famille, 28 ans, un mètre quatre de haut. Complexé et aigri par son nanisme,
Miss Victoria Hunt, la nurse anglaise, qui m'apparut au fil de la lecture, avoir quelques ressemblances avec l'une des actrices fétiches de Rohmer, de l'héroïne de Pretty Woman, et de quelques autres,
L'aîné des Bentham, les parents, la belle-soeur.
David Bentham, pourvu d'attribut démesuré, cynique à l'extrême et à l'égoïsme surmultiplié, se soigne en tuant. Aidé par Miss Victoria, aussi dingue que lui, le promenant dans un landau.
Une farce féroce et macabre. Humour noir et politiquement incorrect.
Dans la haute bourgeoisie britannique, sous les ors des demeures, le vice et le crime sont tout aussi présents, et, dans les rues, ces aristos ou bourgeois se comportent comme des coupe-jarrets.
- Pourquoi m'avez -vous proposé de tuer mon père ?, questionna la nurse.
- Je pensais que cela vous serait agréable, répondit sir David.
Etrange, jubilatoire et déroutant.
03/12/2022 à 11:09 Max (757 votes, 8.1/10 de moyenne) 2