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8/10 Le Cabochon d’émeraude : La princesse Olga narre à ses amies comment elle a fait la rencontre du grand Arsène Lupin alors que Maxime Dervinol nourrissait pour elle un fort amour, le fils d’un banquier qui avait escroqué la princesse avant de se suicider en prison. C’est en présence de Maxime, dans le salon où elle se remémore ce passé, que son cabochon d’émeraude a disparu, d’une valeur de quatre-vingt mille francs. C’est Arsène Lupin, sous une fausse identité, qui va retrouver le bijou.
Une nouvelle assez curieuse dont il est presque impossible de parler sans dévoiler le final, inattendu. Une écriture élégante, à peu près autant que ne l’est notre gentleman cambrioleur qui, non seulement va agir gratuitement mais va accepter de se montrer galant en ne volant pas cette fameuse émeraude. Quant à la résolution de l’énigme, m’attendant à un autre ressort ou à une ficelle déjà employée ailleurs, même si elle peut effectivement décevoir, paradoxalement, elle m’a d’autant plus plu qu’elle est innovante et inattendue, s’appuyant sur un déclic imprévu, et aussi sur un domaine fort peu fouillé en littérature policière, je pense. Bref, un moment savoureux en raison de ce final dont je me souviendrai fort longtemps.
L’homme à la peau de bique : A Saint-Nicolas, tout le monde voit un véhicule foncer dans le village avant de disparaître avec, à son bord, un conducteur « couvert d’une peau de bique, coiffé de fourrure, le visage masqué de grosses lunettes » ainsi qu’une passagère « dont la tête ensanglantée pendait au-dessus du capot » tandis que la malheureuse hurlait. La femme est retrouvée dans un virage impossible à négocier à vive allure, décédée, mais le chauffeur s’est volatilisé. L’affaire se complique encore par la suite au point qu’un journaliste écrit : « Tous les Sherlock Holmes du monde n’y verraient que du feu, et Arsène Lupin lui-même, passez-moi l’expression, donnerait sa langue au chat ». Sauf qu’Arsène Lupin en personne est piqué dans son amour-propre et résoudre à distance cette énigme… en s’appuyant sur un célèbre écrit d’Edgar Allan Poe.
Une histoire très prenante et où le tragique de la situation de départ – des morts et une femme à la tête écrasée par une grosse pierre, tout de même, contraste avec la légèreté de la démonstration faite par l’immense Arsène Lupin. Une solution finalement bête comme chou et d’autant plus prenante, primo, qu’elle se montre crédible et, deuxio, elle est le prétexte pour Maurice Leblanc d’incliner son chapeau à l’égard de Poe avec la formule suivante : « Vous voyez bien que ma lettre n’était pas absolument inutile, et que l’on peut se permettre de redire aux gens ce qu’ils n’ont appris que pour l’oublier ». Un très bon moment de lecture.29/05/2024 à 17:10 El Marco (3434 votes, 7.2/10 de moyenne) 2
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7/10 Un recueil inégal...
A l'inverse du vote précédent, j'ai beaucoup aimé L'homme à la peau de bique, un joli clin d’œil à une très célèbre nouvelle d'un illustre prédécesseur, un certain Edgar Allan Poe...
Arsène Lupin résout l'énigme par une lettre au ton un brin provocateur ("Le drame Saint-Nicolas est un mystère pour enfants en nourrice").
C'est très prenant, du roman à énigme comme je les aime. A découvrir !
A l'inverse, j'ai justement trouvé un "intérêt mineur" à la deuxième nouvelle, certes très honnête autour de ce qui semble être un vol de bijoux. C'est distrayant mais sans plus.22/12/2020 à 11:02 LeJugeW (1810 votes, 7.3/10 de moyenne) 1
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7/10 Si "L'Homme à la peau de bique", qui ne fait intervenir Lupin que dans une missive dans laquelle il se montre un digne successeur du Chevalier Dupin, offre un intérêt mineur, "Le Cabochon d'émeraude", quant à elle, est la neuvième enquête hors recueil de "L'Agence Barnett", pour le plus grand bonheur du lecteur...
07/08/2011 à 20:02 pgrosjean (1190 votes, 7.9/10 de moyenne)