Un matelot de l’Amélie-Julia meurt à Terre-Neuve et l’acte de décès dressé par le capitaine affirme que sa mort est due à la dysenterie. Mais, pêche terminée, les matelots allèrent déclarer au maire de leur village que leur camarade avait été tué dans des circonstances atroces par le second du bord, frère du capitaine.
On ne tardera pas à apprendre qu’un autre matelot, souffre-douleurs des mêmes hommes, était lui aussi mort dans des circonstances douteuses quelques semaines avant.
Une enquête est rapidement diligentée et, les langues se déliant, on se rend compte que la vie à bord de cette goélette – un bagne flottant – comme écriront les journaux de l’époque, était un véritable enfer rythmé par les brimades, les coups et des tortures physiques et morales.
Campagne de misère, campagne maudite, est la conclusion terrible du journal de bord de l’Amélie-Julia.
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Soumis le 11/11/2022 par El Marco