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8/10 Un polar incluant un roman historique au milieu ! Original.
J'ai trouvé la partie portant sur le première guerre mondiale d'une part intéressante car je ne connaissais pas l'implication des travailleurs chinois dans le conflit, et d'autre part très émouvante. Les personnages, et particulièrement Zhang, sont très attachants.
Quant à la partie policière, on a parfois un peu de mal à suivre les histoires de vengeance. Mais le policier, Dalmate, est intéressant.06/01/2024 à 17:20 calimero13 (1066 votes, 7.4/10 de moyenne) 4
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9/10 Assassinat de chefs de clans et guerres des gangs entre les mafias juives et chinoises de Paris, Voilà de quoi bien occuper Paul Damate. Et pourtant il est loin d'imaginer qu'il va devoir se plonger dans les livres d'histoire.
Une maîtrise parfaite du sujet, des rouages internes aux mafias et des forces de police.
Une écriture fluide, maîtrisée, appuyée par des scènes d'action très visuelles et très précises.
Une construction façon 2 romans en 1, qui sera peut-être un bémol selon les goûts si l'on préfère l'alternance, mais l'intérêt du lecteur est maintenu de la première à la dernière page.28/07/2023 à 14:39 Fab (870 votes, 8/10 de moyenne) 4
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7/10 Il y a des romans que l'on lit ou achète parce que l'on a entendu parler d'eux dans la presse ou sur des blogs. Il y en a d'autres où c'est leur couverture qui nous séduit. J'ai découvert La porte du vent de Jean-Marc Souvira tout d'abord par sa création graphique de couverture à la fois originale, précise mais intrigante. Et au final, après avoir lu le livre, je dirais qu'elle résume parfaitement ce roman.
L'originalité du roman puisqu'il commence comme un roman noir sur fond de guerre entre gangs parisiens pour laisser place ensuite à un roman historique de la première guerre mondiale donnant les origines de ces clans, avant de se clore par la conclusion de la première partie. L'originalité provient aussi de l'inspiration de l'histoire à partir de faits réels. Ainsi le cimetière militaire d'Etaples comporte bien une tombe d'un chinois dont malheureusement l'identité a été perdue.
La précision dans le récit provient essentiellement de l'expérience de l'auteur puisqu'il est commissaire divisionnaire au sein de la Police judiciaire depuis plus de vingt-cinq ans après avoir dirigé l'Office Central pour la Répression de la Traite des Êtres Humains. Mais c'est également un incroyable investigateur dans l'histoire de la France sur la période de la première guerre mondiale. Il m'a fait découvrir un pan de l'histoire avec "la déportation" de chinois pour pallier au manque de main d'œuvre masculine en France.
L'intrigue se tisse dans l'origine et les relations entre les gangs. Sans doute que celles-ci sont romancées, mais qui sait.
Jean-Marc Souvira nous offre un roman agréable à lire, un phrasé est fluide avec des personnes qui prennent de l'ampleur au fur et à mesure des pages. On pourra reprocher un petit déséquilibre entre les parties afin que les amateurs de romans policiers ne lâchent pas la lecture au cours de la seconde partie. Et je recommanderais la version numérique, car ce petit pavé de près de 600 pages pèse près de 700g et fatigue rapidement les bras.23/07/2023 à 09:41 QuoiLire (361 votes, 6.7/10 de moyenne) 3