Déprimés par leur échec de Nuit de Chine, Frank, Émile et Fernand ne perdent pourtant pas espoir de se faire de l’argent. Une idée lumineuse leur vient : cambrioler le casino de Malo. Mais voilà, la tâche est ardue et les trois compères ne sont pas des as du brigandage. Et s’ils utilisaient les pensionnaires de la maison de retraite comme leurres et complices ?
Deuxième ouvrage de Bernard Thilie après Nuit de Chine, cette Attaque du casino de Malo constitue une suite au précédent roman, mais il n’est pas nécessaire d’avoir lu le premier pour se lancer dans la lecture du second. On retrouve la plume enjouée de l’écrivain, colorée et très drôle, avec des jeux de mots à tire-larigot, des personnages cocasses et des situations particulièrement amusantes. C’est bien simple, on se croirait presque dans un script écrit par Michel Audiard. L’auteur s’adresse parfois au lecteur, propose en fin de livre un casting éventuel pour une adaptation cinématographique, et l’on sent nettement que Bernard Thilie a pris beaucoup de plaisir à rédiger ce roman, au moins autant que l’on en a à le lire.
Dans ce récit court et qui n’a pas d’autre vocation que distraire, on assiste aux péripéties de ces trois gaillards, chacun étant immédiatement reconnaissable grâce à des personnalités bien distinctes. D’ailleurs, les autres protagonistes sont tout aussi désopilants, de Nez Rouge à Adrien, sans oublier les femmes et les autres vieillards qui constituent autant de petites pépites. Parfois, certaines scènes sont exagérées et quelques répliques sont issues d’un stylo à la plume un peu épaisse, mais on pardonne volontiers ces modiques travers à l’auteur, dont on salue sincèrement l’originalité et l’humour.
Au sein d’une série de livres dont on a programmé la lecture, il arrive parfois que l’on veuille s’offrir une pause. Si, entre des romans trop sombres à votre goût, des ouvrages à énigmes abusivement complexes ou des thrillers échevelés, vous souhaitez vous offrir une récréation, comme on se délecte d’un bon vin pour se refaire le palais entre deux mets, glissez-y un ouvrage de Bernard Thilie : il offrira à coup sûr un réjouissant interlude !
Déprimés par leur échec de Nuit de Chine, Frank, Émile et Fernand ne perdent pourtant pas espoir de se faire de l’argent. Une idée lumineuse leur vient : cambrioler le casino de Malo. Mais voilà, la tâche est ardue et les trois compères ne sont pas des as du brigandage. Et s’ils utilisaient les pensionnaires de la maison de retraite comme leurres et complices ?
Deuxième ouvrage de Bernard Thilie après Nuit de Chine, cette Attaque du casino de Malo constitue une suite au précédent roman, mais il n’est pas nécessaire d’avoir lu le premier pour se lancer dans la lecture du second. On retrouve la plume enjouée de l’écrivain, colorée et très drôle, avec des jeux de mots à tire-larigot, des personnages cocasses et des situations particulièrement amusantes. C’est bien simple, on se croirait presque dans un script écrit par Michel Audiard. L’auteur s’adresse parfois au lecteur, propose en fin de livre un casting éventuel pour une adaptation cinématographique, et l’on sent nettement que Bernard Thilie a pris beaucoup de plaisir à rédiger ce roman, au moins autant que l’on en a à le lire.
Dans ce récit court et qui n’a pas d’autre vocation que distraire, on assiste aux péripéties de ces trois gaillards, chacun étant immédiatement reconnaissable grâce à des personnalités bien distinctes. D’ailleurs, les autres protagonistes sont tout aussi désopilants, de Nez Rouge à Adrien, sans oublier les femmes et les autres vieillards qui constituent autant de petites pépites. Parfois, certaines scènes sont exagérées et quelques répliques sont issues d’un stylo à la plume un peu épaisse, mais on pardonne volontiers ces modiques travers à l’auteur, dont on salue sincèrement l’originalité et l’humour.
Au sein d’une série de livres dont on a programmé la lecture, il arrive parfois que l’on veuille s’offrir une pause. Si, entre des romans trop sombres à votre goût, des ouvrages à énigmes abusivement complexes ou des thrillers échevelés, vous souhaitez vous offrir une récréation, comme on se délecte d’un bon vin pour se refaire le palais entre deux mets, glissez-y un ouvrage de Bernard Thilie : il offrira à coup sûr un réjouissant interlude !