Evgueni est retrouvé mort chez lui, abattu de deux balles dans son lit. Défendant les intérêts russes au Turkménistan, on raconte qu'il aurait retourné sa veste pour se rapprocher de la Chine.
Le commissaire Le Floch est invité par Alex, un vieil ami travaillant pour les services secrets russes, à venir passer un peu de temps à Achkhabad. Motif officiel du voyage : tourisme. En vérité, les deux hommes vont enquêter sur la mort d'Evgueni, qui ne semble pas particulièrement préoccuper la police locale. Têtu comme tout Breton qui se respecte, Le Floch tient à résoudre cette affaire. Et plus encore après avoir rencontré la veuve du défunt, la belle Rose, Française tout comme lui.
Après L'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours, Marc Ruscart, qui connait bien ce continent, signe son second titre se déroulant en Asie en autant de livres parus dans l'excellente collection Rivages/Noir. Dans Noir désert, deuxième enquête du Commissaire Le Floch, c'est au Turkménistan – État d'Asie centrale dont certains ignorent même jusqu'à l'existence tant il est peu connu – qu'évoluent les différents protagonistes de l'histoire.
Le point fort de ce roman noir est clairement son cadre atypique et les descriptions qui s'en suivent. Au fil des quelques deux-cent-vingt pages que compte l'ouvrage, l'auteur nous fait visiter ce grand pays sur lequel règne en maître un despote pour le moins mégalomane : le Turkmenbachi. Sa monumentale statue orne le rond-point principal de la capitale. Ce qu'il veut, le « Père du peuple turkmène » l'obtient. Ainsi a-t-il décidé de débaptiser le lundi, qui porte dorénavant son nom, ou encore le mois d'avril qui porte celui de sa maman ! C'est lui aussi qui décrète les lois selon son bon vouloir. Fumer dehors est interdit au Turkménistan puisque cela ne plait pas au dictateur.
Si Noir désert vaut pour le dépaysement qu'il procure, on pourra regretter que l'intrigue n'ait pas été de meilleur niveau – seule la fin est très bonne. De facture très classique, elle peinera sûrement à satisfaire les lecteurs les plus exigeants.
Fort intéressant sans être transcendant, Noir désert est un assez bon roman noir qui vaut essentiellement pour l'originalité de son décor. Sans être non plus mémorable, sa lecture n'en demeure pas moins agréable. En attendant de voir ce que Marc Ruscart proposera à l'avenir, les lecteurs conquis par ce titre pourront se plonger dans L'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours, qui se déroule en Russie.
Evgueni est retrouvé mort chez lui, abattu de deux balles dans son lit. Défendant les intérêts russes au Turkménistan, on raconte qu'il aurait retourné sa veste pour se rapprocher de la Chine.
Le commissaire Le Floch est invité par Alex, un vieil ami travaillant pour les services secrets russes, à venir passer un peu de temps à Achkhabad. Motif officiel du voyage : tourisme. En vérité, les deux hommes vont enquêter sur la mort d'Evgueni, qui ne semble pas particulièrement préoccuper la police locale. Têtu comme tout Breton qui se respecte, Le Floch tient à résoudre cette affaire. Et plus encore après avoir rencontré la veuve du défunt, la belle Rose, Française tout comme lui.
Après L'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours, Marc Ruscart, qui connait bien ce continent, signe son second titre se déroulant en Asie en autant de livres parus dans l'excellente collection Rivages/Noir. Dans Noir désert, deuxième enquête du Commissaire Le Floch, c'est au Turkménistan – État d'Asie centrale dont certains ignorent même jusqu'à l'existence tant il est peu connu – qu'évoluent les différents protagonistes de l'histoire.
Le point fort de ce roman noir est clairement son cadre atypique et les descriptions qui s'en suivent. Au fil des quelques deux-cent-vingt pages que compte l'ouvrage, l'auteur nous fait visiter ce grand pays sur lequel règne en maître un despote pour le moins mégalomane : le Turkmenbachi. Sa monumentale statue orne le rond-point principal de la capitale. Ce qu'il veut, le « Père du peuple turkmène » l'obtient. Ainsi a-t-il décidé de débaptiser le lundi, qui porte dorénavant son nom, ou encore le mois d'avril qui porte celui de sa maman ! C'est lui aussi qui décrète les lois selon son bon vouloir. Fumer dehors est interdit au Turkménistan puisque cela ne plait pas au dictateur.
Si Noir désert vaut pour le dépaysement qu'il procure, on pourra regretter que l'intrigue n'ait pas été de meilleur niveau – seule la fin est très bonne. De facture très classique, elle peinera sûrement à satisfaire les lecteurs les plus exigeants.
Fort intéressant sans être transcendant, Noir désert est un assez bon roman noir qui vaut essentiellement pour l'originalité de son décor. Sans être non plus mémorable, sa lecture n'en demeure pas moins agréable. En attendant de voir ce que Marc Ruscart proposera à l'avenir, les lecteurs conquis par ce titre pourront se plonger dans L'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours, qui se déroule en Russie.