Whisky Sour

(Whiskey Sour)

  1. De l’amour, de l’humour, de la mort, un cocktail explosif, tant sur la forme que sur le fond

    Whisky Sour est le premier opus d’une série faisant apparaître la lieutenante Jacqueline « Jack » Daniels.

    Prenez une femme lieutenant prénommée Jack, ajoutez lui un adjoint homme boulimique prénommé Benedict, saupoudrez d’un duo d’hommes en noir du FBI, intelligents et clairvoyants comme les Dupondt, versez un tueur en série dérangé et violent, mélangez le tout et vous obtiendrez Whisky Sour, un polar noir à l’humour pétillant révélant un léger goût de critique des Etats-Unis actuels.

    Jack Daniels a une vie privée. Suffisamment décevante pour qu’elle tente de l’oublier en se plongeant tête baissée dans son travail. Pourtant, elle finit par accepter de faire appel à une agence matrimoniale car à 40 ans, il faut qu’elle arrive à trouver un équilibre entre ses 2 vies.

    On découvre un univers bien ancré dans le réel, dynamique, vivant, avec ses doutes, ses angoisses, son ambiance détendue et sérieuse… Dans cette enquête, le FBI n’est pas infaillible, les médias sont bien présents, la science aide à progresser… quand on l’utilise à bon escient : les Etats-Unis sont à l’honneur.

    Pour ceux qui cherchent un polar noir, bien construit, dynamique, violent, réel avec de l’humour disséminé avec justesse, comme dans la vie, Joseph Andrew Konrath a écrit cette histoire. L’enquête n’a rien à envier aux spécialistes du polar et la qualité de l’écriture (bien retranscrite par Maryvonne Ssossé, la traductrice française) font de ce polar une référence dans son style si particulier mêlant les styles avec dextérité et précision.

    De l’amour, de l’humour, de la mort, un cocktail explosif, tant sur la forme que sur le fond. Et l(r)ire devient un plaisir.

    /5