La patiente d'un asile psychiatrique qui ne veut pas enlever le voile qui recouvre son visage. Un enquêteur aux méthodes bien spéciales. Un adolescent obsédé par une voisine pour des raisons bien sibyllines. Au total, huit fièvres.
Après Mauvais sangs, Sarah Cohen-Scali revient à un genre qui a fait sa réputation : la littérature de jeunesse en nouvelles. Dès le premier récit, le ton s'impose : c'est noir, oppressant, avec les dernières lignes qui claquent comme une détonation. Le style est impeccable, à la fois travaillé et largement accessible pour des adolescents, avec des personnages fouillés, riches en fêlures et en ombres, se débattant dans des univers glauques et fantastiques. Chaque histoire est réussie, sans le moindre temps mort, et l'on en vient à attendre l'épilogue, empli de sentiments mêlés : inquiétude, excitation, doute. Et le charme est au rendez-vous : retournements de situation, étincelle de folie, axe autour duquel la réalité pivote et oblige à une relecture des faits.
Pour les lecteurs en âge d'être en fin de collège ou au lycée comme pour les adultes, Mauvais délires constitue un excellent recueil. On frissonne, on s'émerveille, on s'émeut. Des histoires qui écornent et hantent. Une belle leçon d'écriture doublée d'un brillant moment de lecture.
La patiente d'un asile psychiatrique qui ne veut pas enlever le voile qui recouvre son visage. Un enquêteur aux méthodes bien spéciales. Un adolescent obsédé par une voisine pour des raisons bien sibyllines. Au total, huit fièvres.
Après Mauvais sangs, Sarah Cohen-Scali revient à un genre qui a fait sa réputation : la littérature de jeunesse en nouvelles. Dès le premier récit, le ton s'impose : c'est noir, oppressant, avec les dernières lignes qui claquent comme une détonation. Le style est impeccable, à la fois travaillé et largement accessible pour des adolescents, avec des personnages fouillés, riches en fêlures et en ombres, se débattant dans des univers glauques et fantastiques. Chaque histoire est réussie, sans le moindre temps mort, et l'on en vient à attendre l'épilogue, empli de sentiments mêlés : inquiétude, excitation, doute. Et le charme est au rendez-vous : retournements de situation, étincelle de folie, axe autour duquel la réalité pivote et oblige à une relecture des faits.
Pour les lecteurs en âge d'être en fin de collège ou au lycée comme pour les adultes, Mauvais délires constitue un excellent recueil. On frissonne, on s'émerveille, on s'émeut. Des histoires qui écornent et hantent. Une belle leçon d'écriture doublée d'un brillant moment de lecture.