Un homme hanté par les mauvais traitements infligés par son frère et prêt à se porter au secours d'un garçonnet. Un mari qui retombe étrangement amoureux de son épouse. Un enfant qui vient dire qu'il a été témoin d'un meurtre... et s'adresse en fait au meurtrier. Des histoires sombres et terriblement humaines. Bienvenue dans le Périgord de Louis Sanders.
L'auteur a signé des romans remarquables pour les adultes (par exemple, Passe-temps pour les âmes ignobles) comme pour les jeunes (Monsieur Marval est mort ou Victime Delta). Ici, dans cette collection où des écrivains reconnus ont signé des recueils de nouvelles (Brigitte Aubert, Jean-Paul Nozière, Armand Cabasson ou Colin Thibert pour ne citer qu'eux), c'est au tour de Louis Sanders de relever le défi des histoires courtes destinées à un jeune public. Le romancier s'illustre encore une fois en prenant le Périgord comme décor de ses intrigues. On retrouve donc le cadre géographique qu'il affectionne tant, mais aussi son style : peu de dialogues, des descriptions psychologiques léchées et surtout un sens rare de l'observation. Tous les personnages, des principaux aux secondaires, sont particulièrement bien décrits, crédibles, et le lecteur ne pourra qu'être impressionné par la manière si intime et affectueuse qu'a Louis Sanders de les peindre. Au fil de ces six nouvelles, on explore avec plaisir le genre noir, s'ancrant dans un réalisme placide, en suivant le fil rouge que constituent ces existences en apparence anodines et pourtant riches en enseignements. Il n'y a pas d'effusion de sang, d'action spectaculaire, de sempiternel tueur en série tapi dans l'ombre : tout est plausible, comme chuchoté tel un murmure glacé. L'aspect policier des récits s'épaissit à mesure que l'on progresse dans le recueil, jusqu'à livrer de véritables pépites de noirceur.
Louis Sanders ravit une fois de plus ses lecteurs. Une griffe très personnelle, des destins paisibles qui dissimulent sous leurs contours sereins des fêlures et des malheurs. Une peinture naturaliste de microcosmes humains où le drame n'est jamais loin, embusqué à quelques mots de là.
Un homme hanté par les mauvais traitements infligés par son frère et prêt à se porter au secours d'un garçonnet. Un mari qui retombe étrangement amoureux de son épouse. Un enfant qui vient dire qu'il a été témoin d'un meurtre... et s'adresse en fait au meurtrier. Des histoires sombres et terriblement humaines. Bienvenue dans le Périgord de Louis Sanders.
L'auteur a signé des romans remarquables pour les adultes (par exemple, Passe-temps pour les âmes ignobles) comme pour les jeunes (Monsieur Marval est mort ou Victime Delta). Ici, dans cette collection où des écrivains reconnus ont signé des recueils de nouvelles (Brigitte Aubert, Jean-Paul Nozière, Armand Cabasson ou Colin Thibert pour ne citer qu'eux), c'est au tour de Louis Sanders de relever le défi des histoires courtes destinées à un jeune public. Le romancier s'illustre encore une fois en prenant le Périgord comme décor de ses intrigues. On retrouve donc le cadre géographique qu'il affectionne tant, mais aussi son style : peu de dialogues, des descriptions psychologiques léchées et surtout un sens rare de l'observation. Tous les personnages, des principaux aux secondaires, sont particulièrement bien décrits, crédibles, et le lecteur ne pourra qu'être impressionné par la manière si intime et affectueuse qu'a Louis Sanders de les peindre. Au fil de ces six nouvelles, on explore avec plaisir le genre noir, s'ancrant dans un réalisme placide, en suivant le fil rouge que constituent ces existences en apparence anodines et pourtant riches en enseignements. Il n'y a pas d'effusion de sang, d'action spectaculaire, de sempiternel tueur en série tapi dans l'ombre : tout est plausible, comme chuchoté tel un murmure glacé. L'aspect policier des récits s'épaissit à mesure que l'on progresse dans le recueil, jusqu'à livrer de véritables pépites de noirceur.
Louis Sanders ravit une fois de plus ses lecteurs. Une griffe très personnelle, des destins paisibles qui dissimulent sous leurs contours sereins des fêlures et des malheurs. Une peinture naturaliste de microcosmes humains où le drame n'est jamais loin, embusqué à quelques mots de là.