Je suis le fils de ma peine

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  • 9/10 Jeune écrivain français, peu connu et médiatisé, Thomas Sands possède une écriture directe et brute. Dans Je suis le fils de ma peine, l’auteur distille à chaque phrase des uppercuts qui font mal. Ce livre, son troisième, est très sombre et noir. Un livre qui transpire la douleur.

    Car Vincent Chamaleilles, capitaine de police à Paris, est aussi désabusé que meurtri. Désabusé par ses enquêtes qui n’aboutissent pas, investigations sur des meurtres qu’il trouve de plus en plus sordides. Meurtri par la perte de son père. Non pas touché par son décès, mais blessé par tant de souffrances qui ressurgissent. Ce père n’était pas qu’absent, il était violent envers Vincent. C’est la raison pour laquelle Vincent utilise le nom de famille de sa mère, comme un reniement voire un rejet du paternel.

    Mais l’histoire du père va lui revenir en pleine face lorsqu’il découvre une photo d’Algérie. L’histoire des origines de son père et de son implication dans cette guerre qui ne porte pas son nom vont bouleverser Vincent et le plonger dans un combat intérieur des plus violents.

    Je suis le fils de ma peine est un livre qui ne laisse pas insensible et qui remuera indubitablement le.a lecteur.rice. Vous voilà prévenu.e.

    04/12/2023 à 14:58 JohnSteed (626 votes, 7.7/10 de moyenne) 2