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9/10 Italie du Sud. Un immeuble, appelé l'OPNI par ses habitants, doit être rasé. Seulement, ses habitants ne sont pas du même avis. Une grande partie d'entre eux décide de refuser l'évacuation, coûte que coûte. Les policiers encerclent le bâtiment et s'apprêtent à le prendre d'assaut. Dans ce contexte, Cirù, un caïd en herbe, se sort d'un mauvais pas en trouvant refuge chez "le peintre fou", un artiste qui, comme son nom l'indique, n'a pas un comportement des plus rassurants. ll vit cloîtré dans son appartement depuis la perte de sa femme, et il est armé et prêt à en découdre.
Une BD noire d'excellente facture à la narration exemplaire et au dessin réussi, qui livre quelques rebondissements pas piqué des hannetons. Un duo d'auteurs à suivre.03/10/2023 à 17:52 Hoel (1164 votes, 7.6/10 de moyenne) 4
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9/10 Une BD très puissante, un récit à la construction tortueuse mais comme le dit un des personnages conteur " Le destin prend parfois desdétours, mais il finit toujours par trouver son chemin". Cette inéluctabilité est très présente et alourdit encore l'atmosphère déjà poisseuse et glauque. Sud de l'Italie, aux alentours de Bari, un immeuble, l'OPNI, doit être évacué pour être rasé, mais ses habitants ne veulent pas partir. Il va être assiégé par la police, et son commandant Rosi, qui a déjà un passif lourd vis à vis des habitants de l'immeuble, et les règlements de comptes vont fuser.
Cirù, un jeune de cette cité, essaie de faire son trou, subit les évènements jusqu'à être tiré d'une mauvaise posture par Fausti, le peintre fou qui le prévient "quand tu mènes ce genre de vie, tu ne peux finir que dans deux endroits. Dans une cellule.. ou dans un cercueil".
Ce genre de destins il y en a plusieurs dans cette histoire. Des meurtres, des vengeances, des coups foireux, ... c'est brillament raconté, j'adore le graphisme. Une excellente BD.19/08/2023 à 09:53 Polarbear (883 votes, 7.7/10 de moyenne) 4
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10/10 L’opni a abrité pendant des années tout ce que la ville a de plus pauvre. Aujourd’hui, ses murs défraichis et façade maussade doivent être détruits. Mais certains ne veulent pas quitter les lieux. Ils ont peu mais ils y tiennent ! C’est le cas du peintre fou et d’un petit caïd du quartier. Rien ne les destinait à se rencontrer…. J’avais adoré leur titre précédent : Les 3 saints et les auteurs confirment ici magnifiquement leur talent à raconter l’Italie du Sud, sa force et ses douleurs.
10/04/2022 à 11:52 Fab (882 votes, 8/10 de moyenne) 5