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8/10 En bref, un roman noir court mais terriblement efficace basée sur la catastrophe de la tempête Katrina à la Nouvelle Orléans. La nature humaine est mise à rude épreuve et montre toute sa noirceur mais également sa force.
J'ai pioché un peu par hasard dans la bibliographie de l'auteur pour le challenge de L'auteur du mois et je suis ravie de mon choix !
Ce roman choral de moins de 200 pages est une vraie claque : c'est noir et violent mais Laurent Gaudé sait également écrire la beauté des petites choses au cœur du chaos.
De nombreux points de vue se succèdent et s'entremêlent mais on arrive à s'y retrouver relativement facilement tant les personnages sont charismatiques. Tous vont avoir un rôle à jouer, autour de leurs quêtes d'identité respectives, dans cette catastrophe naturelle qui a ravagé la Nouvelle Orléans en 2005.
L'auteur aborde également de manière détournée le manque de moyens déployés et la différence de traitements entre les différentes populations de la ville.aujourd'hui à 09:52 Riz-Deux-ZzZ (532 votes, 6.9/10 de moyenne)
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8/10 Plongé dans l'ouragan Katrina qui ravagea La Nouvelle Orléans, on suit les mésaventures d'une poignée de survivants. Qu'ils soient taulards, révérend, ou mamie, cette catastrophe naturelle les pousse irrémédiablement vers leur destin. La plume de Laurent gaudé fait merveille. La force qui se dégage est on ne peut plus immersive. On sera soit remué, soit lassé de ce ton crachant cette puissance à chaque phrase, mais moi, j'ai choisi mon camp.
17/02/2011 à 09:34 Xave (233 votes, 6.9/10 de moyenne)
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8/10 Laurent Gaudé, qui aime à naviguer dans les décors apocalyptiques, nous guide sous un ciel de Louisiane chargé de menaces. Dans ce roman à multiples voix, « Moi, Joséphine Linc. Steelson, négresse depuis presque cent ans » lance un récit qui sensibilise au fil des pages le lecteur sur la condition des Noirs et avec empathie nous fait vivre cette odyssée qu’un ouragan vient meurtrir. Dix personnages, du pasteur aux détenus en passant par une mère esseulée, en partie tentent de fuir le déluge tout en constatant la vaine condition humaine impuissante face aux tenailles de la destinée. Avec une puissance d’image et d’évocation, Gaudé signe de nouveau un roman marquant.
16/02/2011 à 02:06 xavier (853 votes, 7.8/10 de moyenne)