America[s]

3 votes

  • 7/10 Amy fait du stop pour rejoindre sa sœur à Los Angeles, elle change de prénom et d’âge selon les circonstances et les rencontres. Le style se rapproche du parler de l’héroïne, direct, franc, incorrect et souvent à fleur de peau.
    Les auteurs nous proposent une balade d’Est en Ouest que le lecteur suit grâce à un plan en guise de préface.
    Livre plutôt léger, le lecteur se détend à cette lecture. Les auteurs ont fait preuve de beaucoup d’espièglerie dans le déroulé de l’intrigue, de petites surprises attendent le lecteur au fil des pages. Au final, cette fable douce-amère nous rappelle surtout comment nous percevions l’Amérique il n’y a pas si longtemps… mais ça c’était avant !

    avant hier à 13:48 Alice (358 votes, 7.6/10 de moyenne) 4

  • 7/10 Une lecture sympathique mais une petite déception si je compare aux émotions que m'avais procuré Alabama 1963 qui est bien meilleur. America[s] vaut surtout pour ses références du début des années 70 (le Watergate, la guerre du Vietnam, les stars américaines de l'époque...) car l'intrigue est réduite à sa plus simple expression (une quête et les rencontres de la jeune héroïne). Un roman assez agreable mais, au final, pas très marquant.

    31/03/2023 à 20:26 ericdesh (1037 votes, 7.4/10 de moyenne) 7

  • 8/10 Parce que, du haut de ses 13 ans et demi, elle n’est plus en phase avec ses parents, Amy décide de traverser les Etats-Unis et de rejoindre sa sœur à Los Angeles. Cette dernière avait un an auparavant fuit également le domicile parental pour devenir playmate pour le célèbre magazine Playboy. Sans nouvelle de sa part, Amy veut la retrouver et construire sa vie avec elle.

    On est en 1973. C’est l’époque des hippies et du flower power. Amy fera tout le périple en auto-stop et, du haut de son innocence, se fera voler, agresser,… mais surtout rencontrera toutes les célébrités de l’époque, toute catégorie confondue, et principalement du show-bizz avec the Boss en personne.

    Ce livre, il faut le prendre pour ce qu’il propose. Loin du polar, on est dans le roman « plaisir ». Les auteurs se sont amusés à construire une histoire où se mêle la Grande Histoire, et nous lecteur, on sourit beaucoup de cette jeune Amy qui s’invente des noms, des vies mais, avant tout, rencontre de belles personnes. Oui, c’est un roman rempli de bienveillance, de chaleur et d’humanité. On passera outre les extravagances et le manque de crédibilité. Si vous aimez les Etats-Unis, les années 70 et Bruce Springsteen, America[s] est fait pour vous !

    02/01/2023 à 11:55 JohnSteed (714 votes, 7.7/10 de moyenne) 10