Tyler D. commence à être connu sur les réseaux sociaux. Ses vidéos de « tape », comprenez de combats à mains nues entre adolescents, sont largement suivies. Dans la vraie vie, Tyler D. est Andreas, un collégien mal dans sa peau qui peine à contenir ses émotions quand on le contrarie. Malgré un intérêt pour l’école et des bonnes notes, il est rattrapé par ses problèmes, familiaux notamment. À la maison, sa mère a autorisé son père à revenir. Il aurait arrêté de boire, enfin, c’est ce qu’il promet. Andreas n’y croit pas une seconde et la cohabitation est difficile.
Née au Pays Basque en 1988, Mélissa Morin a d’abord été designer dans la mode. À 28 ans, elle se lance dans la BD et dessine l’album Céphéide avec Clotilde Bruneau. Dans son premier ouvrage en solo, qui vient de paraître à La Boîte à Bulles, elle met en scène un adolescent plus isolé qu’il n’y paraît qui glisse dans une spirale infernale en croyant trouver dans la violence un exutoire à ses problèmes. Le propos est à la fois on ne peut plus actuel et effrayant. Les réseaux sociaux ne sont pas un drame en soi mais on voit régulièrement que des jeunes y perdent pied, surtout lorsque les parents sont absents ou tout comme. Ajoutez à cela ici de vrais problèmes familiaux et vous obtenez un cocktail de galères à venir pour Andrea. Heureusement, il n’est pas tout à fait tout seul. Les enseignants tentent de le recadrer, et surtout, il peut compter sur son oncle paternel, un musicien vivant avec ses chiens dans sa caravane parmi les gens du voyage. Le dessin est efficace et plutôt classique, sauf lorsque les montées de stress d’Andreas, amenant ses comportements violents, sont représentées par des… chiens hurlants.
Une BD parfois dure mais jamais désespérée qui s’interroge sur les causes de la violence et les réponses qu’on peut apporter pour dompter ses démons intérieurs.
Tyler D. commence à être connu sur les réseaux sociaux. Ses vidéos de « tape », comprenez de combats à mains nues entre adolescents, sont largement suivies. Dans la vraie vie, Tyler D. est Andreas, un collégien mal dans sa peau qui peine à contenir ses émotions quand on le contrarie. Malgré un intérêt pour l’école et des bonnes notes, il est rattrapé par ses problèmes, familiaux notamment. À la maison, sa mère a autorisé son père à revenir. Il aurait arrêté de boire, enfin, c’est ce qu’il promet. Andreas n’y croit pas une seconde et la cohabitation est difficile.
Née au Pays Basque en 1988, Mélissa Morin a d’abord été designer dans la mode. À 28 ans, elle se lance dans la BD et dessine l’album Céphéide avec Clotilde Bruneau. Dans son premier ouvrage en solo, qui vient de paraître à La Boîte à Bulles, elle met en scène un adolescent plus isolé qu’il n’y paraît qui glisse dans une spirale infernale en croyant trouver dans la violence un exutoire à ses problèmes. Le propos est à la fois on ne peut plus actuel et effrayant. Les réseaux sociaux ne sont pas un drame en soi mais on voit régulièrement que des jeunes y perdent pied, surtout lorsque les parents sont absents ou tout comme. Ajoutez à cela ici de vrais problèmes familiaux et vous obtenez un cocktail de galères à venir pour Andrea. Heureusement, il n’est pas tout à fait tout seul. Les enseignants tentent de le recadrer, et surtout, il peut compter sur son oncle paternel, un musicien vivant avec ses chiens dans sa caravane parmi les gens du voyage. Le dessin est efficace et plutôt classique, sauf lorsque les montées de stress d’Andreas, amenant ses comportements violents, sont représentées par des… chiens hurlants.
Une BD parfois dure mais jamais désespérée qui s’interroge sur les causes de la violence et les réponses qu’on peut apporter pour dompter ses démons intérieurs.