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7/10 Un petit corbeau bien sympathique.
20/03/2017 à 14:08 Grolandrouge (1594 votes, 6.6/10 de moyenne) 1
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7/10 Louis Sanders nous convie à un petit jeu de massacre parmi la communauté anglaise installée en Dordogne. Le lecteur passe d'un personnage à un autre, tous ayant un passé en partie caché, des faits à se reprocher, faits qui se trouvent révélés dans le livre d'un mystérieux auteur. Le résultat est un roman court, qui va droit à l'essentiel, et égratigne au passage autant la "bien-pensance" que la mesquinerie ou la vie bourgeoise. Tout cela n'aboutit pas à un chef-d'oeuvre mais on prend plaisir à voir ce jeu de quilles chuter, cette communauté qui se veut bien propre rattrapée par son passé et mise à mal par les tensions qui existent entre chacun de ses membres. A mi-chemin entre les univers d'Agatha Christie et de Claude Chabrol (via Ruth Rendell).
01/12/2015 à 15:00 LeeWeel (357 votes, 7.9/10 de moyenne) 2
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8/10 Je découvre l'oeuvre de Louis Sanders avec ce roman. J'ai eu un peu de mal à m'y retrouver au début parmi tous les personnages puis, une fois les noms des principaux protagonistes enregistrés, j'ai apprécié cette intrigue qui mêle roman noir/roman à suspense/roman à énigme. Difficile de savoir qui est l'auteur de ce livre qui fait remonter à la surface des souvenirs peu glorieux de quatre Anglais qui ont émigré en Dordogne (comme nombre de leurs compatriotes). La galerie de personnages peu recommandables est très réussie. Le suspense va crescendo. Du très bon polar !
27/07/2014 à 22:13 LeJugeW (1816 votes, 7.3/10 de moyenne) 1
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4/10 Le style ne m'as pas déplu mais je n'ai pas du tout accroché à l'histoire, mais alors pas du tout !
14/12/2012 à 13:21 Cyanure (2 votes, 6.5/10 de moyenne)
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9/10 Richard Carter est l'un de ces très nombreux Anglais venus habiter en Dordogne. Au hasard de ses achats, il est intrigué par un roman policier, et son étonnement chavire en profonde inquiétude lorsqu'il se met à le lire. A mots presque explicites, le mystérieux auteur a mis en scène des événements du passé de Carter ainsi que ceux de trois autres Anglais installés dans les parages. Qui peut bien être cet écrivain qui en sait tant sur eux ? Quels sont ses objectifs ? Cet inconnu en sait beaucoup sur eux. Beaucoup trop. Il va falloir trouver une solution. Peut-être radicale. Quitte à sortir les fusils de chasse pour faire taire cet impudent.
Troisième roman de Louis Sanders après Février et Comme des hommes, Passe-temps pour les âmes ignobles est un remarquable roman noir. Un peu moins de deux-cents pages qui passent à la vitesse de la chevrotine. Des personnages humainement brossés, avec leurs faiblesses, leurs haines et leurs passés peu avouables. Une plume alerte, aux dialogues rares, laissant la part belle aux descriptions psychologiques. Un lacis d'anecdotes et d'histoires révolues qui reviennent à la surface du présent, avec un impact décuplé par le poids des haines et des trahisons. Des petits bourgeois en apparence si recommandables, mais en réalité alcooliques, prétentieux, désargentés, prêts à bien des crimes pour restaurer la part d'honorabilité qui pourrait encore être sauvée. Ces destins vont s'entrechoquer et se fracasser en un petit jeu de massacre qui n'épargnera personne. Les fusils de chasse parleront presque aussi fort que ces individus pour lesquels le lecteur va nourrir des sentiments changeants : d'abord la compassion, voire une certaine sympathie, puis une haine aussi létale que les cartouches qui vont jaillir de leurs armes. Les rebondissements vont s'enchaîner quant à l'identité de cet écrivain de l'ombre, jusqu'au dénouement qui éclate comme une détonation dans les toutes dernières pages. Une manipulation remarquable qui rappelle, dans une certaine mesure, celle orchestrée par Serge Brussolo dans Le nuisible.
Louis Sanders a signé un roman qui panache la retenue toute britannique des individus qu'il décrit et la violence de ces malveillances larvées qui éclatent quand le soupçon devient incandescent. Une peinture au vitriol d'une classe sociale qui s'embrase pour ses propres intérêts jusqu'à allumer plus d'incendies qu'elle ne voulait en éteindre.01/02/2011 à 17:51 El Marco (3455 votes, 7.2/10 de moyenne)