Le jour où on a mangé l'écrivain

Les rencontres avec des écrivains dans les écoles ne sont plus seulement une mode .Elles sont devenues désormais un sujet de romans. Après La visite de l'écrivain, de Jean-Philippe Arrou-Vignod (dans la collection Neuf), c'est au tour de Valérie Dayre de s'en emparer, en réhabilitant un genre littéraire injustement oublié : la sottie (farce de caractère satirique jouée par des acteurs en costumes de bouffon, représentant différents personnages d'un imaginaire "peuple sot", allégorie de la société du temps). Elle le fait avec un appétit féroce, une gourmandise sarcastique. Les élèves de la classe de 4ème B du collège Barbet d'Isias de Téquerimont s'apprêtent donc à recevoir l'écrivain pour la jeunesse Erik Erizor. Le père d'Astyanax trouve que ça sent le pseudonyme à plein nez. Le grand-père gaga de Sophie lui donne deux cents francs pour acheter les oeuvres complètes. Certains goûtent Erizor, d'autres le trouvent indigeste. Les uns bisquent, les autres dévorent. Mais toute la classe trouve alléchante la proposition de Magali de monter un spectacle vivant à partir des livres. Eric Erizor est d'accord pour rester dîner avec eux, après. Ce soir-là, exceptionnellement, le réfectoire sera ouvert. Pour la première fois. Et pour la dernière.

Non polar

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Soumis le 23/01/2022 par El Marco

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