4 votes
-
6/10 Une histoire assez bonne, une lecture rapide et entrainante. Malheureusement, je ne suis pas fan du style et du genre propre aux auteurs étant ou ayant été policiers. Des flics beaucoup trop crédibles pour être sympathiques et les détails de leur vie professionnelle et familiale m'ont peu intéressé. L'intrigue n'est pas très originale et les rebondissements prévisibles, où la chance et la malchance sont très présentes. Le mystère concernant identité du tueur est assez classique dans le polar mais c'est plutôt bien réalisé. Par contre, je n'ai pas aimé l'humour du narrateur.
18/01/2022 à 16:09 Grolandrouge (1594 votes, 6.6/10 de moyenne) 3
-
8/10 Didier Fossey prouve avec ce très bon petit roman qu'il n'est pas forcément nécessaire de développer une intrigue tortueuse pour rendre un récit passionnant.
Ici, l'histoire est plutôt simple et classique et les révélations pas super originales mais le roman n'en demeure pas moins très agréable à lire et d'une redoutable efficacité.
En effet, très peu d'artifices sont utilisés par l'auteur mais les personnages sont sympathiques, l'écriture est simple, le récit va à l'essentiel mais Fossey évite les situations caricaturales (ici, pas de flics alcooliques, pas d'énervantes guerres des polices, ni de frictions journalistes-flics), et agrémente son récit de quelques touches d'humour.
Une belle découverte.13/05/2021 à 23:11 ericdesh (983 votes, 7.4/10 de moyenne) 2
-
8/10 J’ai fait la connaissance de Boris Le Guenn dans Artifices. Evidemment, ces héros récurrents que nous n’avons pas vu débuter nous cachent des choses. Alors j’ai décidé le lire ses enquêtes en intégralité, afin d’approfondir le personnage, en commençant par le tome 1 où Didier Fossey nous invite à le suivre dans une Tr@que sur le Web.
Une équipe attachante que cette tribu avec Fred, la valeur sûre et les seconds couteaux, dévoués à leur Boss, parce qu’il les respecte et que lui aussi met sa vie familiale entre parenthèses quand il est plongé dans l’action. Antoine, bœuf-carotte qui les aide, voudrait bien intégrer cette famille.
Un sordide tueur en série qui inspire la confiance, mutile, viole et tue des femmes la nuit, avec une extrême méticulosité, n’oubliant aucun indice sur son passage. Quand la relation est établie entre les premiers meurtres, la traque à la fois physique et virtuelle est lancée. Il apparaît que ces femmes cherchent l’âme sœur sur le net et se font piéger …
Certes le sujet a déjà été traité mais ici on retiendra l’originalité des racines du mal chez le tueur. On le connait depuis les premières pages et pourtant Didier Fossey manipule le lecteur … c’est avec brio et une grande précision qu’il nous décrit le déroulement de l’enquête, comme si on y était.
Notons que les bureaux de la crim’ sont encore au « 36 ». L’attachement de l’auteur aux murs (et aux planchers) apporte une note de nostalgie.
Bienvenue à Armor qui a du chien et que nous espérons recroiser dans la suite des enquêtes de Le Guenn.
Alors ce Le Guenn, il a tout du mec bien, la quarantaine finissante, marié, père de famille, pris par son activité professionnelle ce qui peine son épouse plutôt compréhensive au demeurant. Prend soin de son équipe, couvre les petites faiblesses de ses troupes sans trop de paternalisme, s’inquiète de ce qu’ils mangent et de qui il doit raccompagner à son domicile le soir,
Bref une enquête pointue vécue de l’intérieur, des meurtres particulièrement abjects, des personnages bien typés, un Paris contemporain … un très bon moment de lecture. Rappelez-moi … quel était le métier exercé par l’auteur ?
19/08/2020 à 09:50 Dany33 (535 votes, 8/10 de moyenne) 4
-
8/10 Un polar fait par un ancien policier et ça se voit.
On se laisse prendre par l'enquête et c'est là l'essentiel.
15/08/2019 à 18:59 ladouille (110 votes, 7.1/10 de moyenne) 2