Après les événements des Loups de Fenryder et d'États primitifs, la société secrète qui a fait trembler New York s'apprête à bouleverser les États-Unis en y instaurant le chaos sous sa forme la plus brutale. Seules trois personnes peuvent encore se dresser face à cette menace : une journaliste, un détective borgne et un peintre incarcéré dans le pénitencier de Rikers Island. Parviendront-ils à empêcher le cataclysme ?
Ultime roman de la Trilogie des Loups, Le Général Enfer se devait d'être la clef de voûte d'une œuvre fantastique – à tous les sens du terme –, et il faut l'avouer d'entrée de jeu : Alec Covin y est parvenu. On retrouve avec plaisir les protagonistes, laissés en bien mauvaise posture à la fin des États primitifs, et prêts à en découdre pour le combat final contre Fenryder et ses séides. Alec Covin sert son récit d'une langue et d'un style inimitables, alliant la brutalité de certaines scènes à des descriptions en profondeur des personnages. Quand s'achève le récit, il reste au lecteur des images ancrées dans sa mémoire, des persistances rétiniennes, où la violence côtoie un esthétisme certain propre aux grands films américains. Les chapitres s'enchaînent à merveille, se coulant avec bonheur dans une rythmique narrative qui fait qu'il est plus que difficile de s'extraire de la lecture. Suspense, frissons, visions d'horreur, complot parfaitement orchestré, manipulations des individus comme du lecteur : Alec Covin n'a strictement rien à envier à des plumes plus illustres, et leur est même supérieur sur bien des terrains. Chaque chapitre est un tableau à lui seul, effrayant, mémorable, aussi méphitique que ces terribles Loups sur le point de dévorer le continent nord-américain. Et puisqu'il s'agit là du final du triptyque consacré aux Loups, Alec Covin avait presque l'obligation de le clore de manière marquante : c'est chose faite, avec une confrontation finale qui tient toutes ses promesses et se permet, en outre, d'offrir au lecteur une succession trépidante de rebondissements à glacer le sang pour peu que l'on ait accepté certains postulats fantastiques propres à cette œuvre.
Les Loups de Fenryder et États primitifs étaient remarquables, et on pouvait espérer qu'Alec Covin atteigne le niveau de ces deux précédents opus, voire les surpasse. Le Général Enfer est non seulement un point final à sa série, mais également un immense point d'exclamation, qui non seulement termine le triptyque mais se paie même le luxe de le magnifier.
Après les événements des Loups de Fenryder et d'États primitifs, la société secrète qui a fait trembler New York s'apprête à bouleverser les États-Unis en y instaurant le chaos sous sa forme la plus brutale. Seules trois personnes peuvent encore se dresser face à cette menace : une journaliste, un détective borgne et un peintre incarcéré dans le pénitencier de Rikers Island. Parviendront-ils à empêcher le cataclysme ?
Ultime roman de la Trilogie des Loups, Le Général Enfer se devait d'être la clef de voûte d'une œuvre fantastique – à tous les sens du terme –, et il faut l'avouer d'entrée de jeu : Alec Covin y est parvenu. On retrouve avec plaisir les protagonistes, laissés en bien mauvaise posture à la fin des États primitifs, et prêts à en découdre pour le combat final contre Fenryder et ses séides. Alec Covin sert son récit d'une langue et d'un style inimitables, alliant la brutalité de certaines scènes à des descriptions en profondeur des personnages. Quand s'achève le récit, il reste au lecteur des images ancrées dans sa mémoire, des persistances rétiniennes, où la violence côtoie un esthétisme certain propre aux grands films américains. Les chapitres s'enchaînent à merveille, se coulant avec bonheur dans une rythmique narrative qui fait qu'il est plus que difficile de s'extraire de la lecture. Suspense, frissons, visions d'horreur, complot parfaitement orchestré, manipulations des individus comme du lecteur : Alec Covin n'a strictement rien à envier à des plumes plus illustres, et leur est même supérieur sur bien des terrains. Chaque chapitre est un tableau à lui seul, effrayant, mémorable, aussi méphitique que ces terribles Loups sur le point de dévorer le continent nord-américain. Et puisqu'il s'agit là du final du triptyque consacré aux Loups, Alec Covin avait presque l'obligation de le clore de manière marquante : c'est chose faite, avec une confrontation finale qui tient toutes ses promesses et se permet, en outre, d'offrir au lecteur une succession trépidante de rebondissements à glacer le sang pour peu que l'on ait accepté certains postulats fantastiques propres à cette œuvre.
Les Loups de Fenryder et États primitifs étaient remarquables, et on pouvait espérer qu'Alec Covin atteigne le niveau de ces deux précédents opus, voire les surpasse. Le Général Enfer est non seulement un point final à sa série, mais également un immense point d'exclamation, qui non seulement termine le triptyque mais se paie même le luxe de le magnifier.