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9/10 Quand j’ouvre un roman de Simenon, il m’est difficile de m’arrêter. Après « Maigret et le voleur paresseux » et une pause Connelly, je me suis dirigé vers « Maigret et les braves gens » écrit en 1961. Un petit délice typique de la plume de l’écrivain.
René Josselin, alors que son épouse et sa fille sont au théâtre, est abattu dans la soirée. L’assassin a utilisé le revolver de la victime. Maigret doit procéder à l’enquête dans un petit milieu bourgeois dont l’honnêteté et le calme ne semble pas prédisposés à ce genre de disparition. Le commissaire rencontrera un mur de sérénité apparente et discrétion ouatée trop évidentes pour être vraies. Grâce à son observation, son empathie, sa ténacité, il parviendra à démêler des fils bien cachés par ces braves gens.11/11/2010 à 04:45 xavier (853 votes, 7.8/10 de moyenne)