Un chalet perdu au milieu des forêts canadiennes. Une série de personnages réunis pour pratiquer une séance de spiritisme. Et tout dérape. Dès lors, des manifestations extraordinaires se succèdent : des objets qui volent, un fusil saisi alors qu'il est hors d'atteinte, l'esprit d'un mort qui revient hanter les vivants, une agression en chambre close...Ce sont ces divers mystères qu'il va falloir résoudre... à moins que le wendigo ne tue tout le monde avant.
Hake Talbot constitue une étoile filante au sein des auteurs de polars. Il n'aura écrit que deux romans, celui-ci et Le bras droit du bourreau. À l'instar de John Dickson Carr ou Paul Halter, il s'est notamment illustré dans le meurtre en milieu clos. Dans ce livre, ce qui marque l'attention, c'est le véritable feu d'artifice de phénomènes inexpliqués qui bondissent aux yeux du lecteur : des êtres en lévitation, une créature maléfique qui contaminerait les humains, les empreintes d'un mort sur un fusil... Sur un rythme rapide et grâce à un récit alerte et concis, Hake Talbot tisse des ambiances sombres et angoissantes, toutefois éclairées par un humour élégant et une langue légèrement surannée – le roman date en effet de 1944. C'est un véritable plaisir d'assister à ce petit jeu de massacre, où le surnaturel explose à chaque chapitre, et où tout finit par se résoudre dans les vingt-cinq dernières pages de manière on ne peut plus cartésienne.
Quelque part entre le whodunit à la Agatha Christie et le récit emprunt d'ésotérisme, Hake Talbot a trouvé le parfait équilibre dans cet opus brillant et survolté. On ne pourra que s'intéresser à son autre ouvrage, paru deux ans plus tôt, soit en 1942, et qui entamait ce diptyque littéraire consacré au personnage de joueur professionnel et enquêteur à ses heures : Rogan Kincaid.
Un chalet perdu au milieu des forêts canadiennes. Une série de personnages réunis pour pratiquer une séance de spiritisme. Et tout dérape. Dès lors, des manifestations extraordinaires se succèdent : des objets qui volent, un fusil saisi alors qu'il est hors d'atteinte, l'esprit d'un mort qui revient hanter les vivants, une agression en chambre close...Ce sont ces divers mystères qu'il va falloir résoudre... à moins que le wendigo ne tue tout le monde avant.
Hake Talbot constitue une étoile filante au sein des auteurs de polars. Il n'aura écrit que deux romans, celui-ci et Le bras droit du bourreau. À l'instar de John Dickson Carr ou Paul Halter, il s'est notamment illustré dans le meurtre en milieu clos. Dans ce livre, ce qui marque l'attention, c'est le véritable feu d'artifice de phénomènes inexpliqués qui bondissent aux yeux du lecteur : des êtres en lévitation, une créature maléfique qui contaminerait les humains, les empreintes d'un mort sur un fusil... Sur un rythme rapide et grâce à un récit alerte et concis, Hake Talbot tisse des ambiances sombres et angoissantes, toutefois éclairées par un humour élégant et une langue légèrement surannée – le roman date en effet de 1944. C'est un véritable plaisir d'assister à ce petit jeu de massacre, où le surnaturel explose à chaque chapitre, et où tout finit par se résoudre dans les vingt-cinq dernières pages de manière on ne peut plus cartésienne.
Quelque part entre le whodunit à la Agatha Christie et le récit emprunt d'ésotérisme, Hake Talbot a trouvé le parfait équilibre dans cet opus brillant et survolté. On ne pourra que s'intéresser à son autre ouvrage, paru deux ans plus tôt, soit en 1942, et qui entamait ce diptyque littéraire consacré au personnage de joueur professionnel et enquêteur à ses heures : Rogan Kincaid.