Voyons... du côté des fous furieux, pas de problèmes. Ils sont tous bouclés à part, dans une aile spéciale. Quant au pavillon des agités, c'est une autre histoire. L'infirmier a avoué avoir un peu relâché sa surveillance à l'heure du déjeuner. Et les chambres ne sont pas fermées à clé. Faut-il conclure qu'un des malades a filé prendre le revolver dans la réserve et tiré sur le docteur Loureiro ? Peut-être. Mais cela n'explique pas tout. Un fou aurait-il pu persuader le docteur, juste avant le coup de feu, d'absorber un savant cocktail de cyanure, morphine et perchlorure de fer ?
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Soumis le 27/12/2021 par LeJugeW