La pensée moderne et contemporaine a accordé une place croissante à la « sensibilité » pour évacuer presque totalement la notion d’âme au profit d’un organe capital : le cerveau.
Si la mort supprime les organes des sens, que reste-t-il de l’âme et de sa vie supposée ? Evidemment, si nous nions la réalité de l’âme et son immortalité, la problématique s’évapore, mais persiste en nous le sentiment d’être un « sujet », voire l’impression d’être immortels, puisque nul ne peut se penser comme non existant tant qu’il existe actuellement.
Quel rapport l’âme entretient-elle avec les sens, qui lui livrent les objets de perception et de désir ? Le sens de notre vie a-t-il quelque indépendance à l’égard des sens et des jouissances qu’ils dispensent ? Si l’âme est unie au corps, que reste-t-il d’elle après la mort de celui-ci ?
Il ne semble pas encore y avoir de sujet sur cet ouvrage sur le forum... Cliquez ici pour en créer un !
Soumis le 05/12/2021 par El Marco