Le policier Nicolas Dantès s'est tué d'une balle dans la tête à son domicile. Les preuves sont là, indéniables. Pour son ancien collègue et ami Olivier Béjot, ça ne colle pas. Pourquoi ce flic hors du commun aurait-il sans raison dirigé le canon de son arme contre lui et appuyé sur la queue de détente ? Face à l'incompréhension, Béjot va remonter le fil des dernières enquêtes de Dantès et faire apparaître un immonde réseau de pédophilie dont les ramifications pourraient bien s'étendre jusque dans les rangs de la police.
Deuxième ouvrage de la série consacrée à Olivier Béjot après L'écorcheur des Flandres, Le réseau Flandres fait basculer le lecteur dans l'univers glauque et irrespirable de la pédophilie. La plume de Philippe Declerck a très nettement gagné en noirceur et en efficacité, au point de livrer un thriller qui n'a strictement rien à envier aux élites de ce genre littéraire. Le style est sec et nerveux, fonctionnant par ellipses, sans la moindre fioriture ni temps mort. C'est avec plaisir que l'on retrouve les personnages du précédent opus et que l'on voit de quelle manière ils ont évolué. L'ambiance est particulièrement lourde sans jamais tomber dans le voyeurisme malsain. Les parties consacrées à la vie privée d'Olivier Béjot sont d'ailleurs les bienvenues, apportant un peu d'air frais dans ce monde ignoble et méphitique, et le noir de ces atmosphères est encore plus saisissant quand il s'écrit sur le blanc de l'existence des protagonistes, dépeints avec tendresse et humanité. Le suspense est travaillé et le dernier paragraphe livre l'ultime clef pour comprendre le suicide du policier.
Philippe Declerck s'est bonifié dans ce roman. Tension, rebondissements, originalité : il a su exploiter toutes les facettes du thriller, le tout servi par un style impeccable. Il n'y a plus qu'à espérer d'autres investigations menées par son policier fétiche.
Le policier Nicolas Dantès s'est tué d'une balle dans la tête à son domicile. Les preuves sont là, indéniables. Pour son ancien collègue et ami Olivier Béjot, ça ne colle pas. Pourquoi ce flic hors du commun aurait-il sans raison dirigé le canon de son arme contre lui et appuyé sur la queue de détente ? Face à l'incompréhension, Béjot va remonter le fil des dernières enquêtes de Dantès et faire apparaître un immonde réseau de pédophilie dont les ramifications pourraient bien s'étendre jusque dans les rangs de la police.
Deuxième ouvrage de la série consacrée à Olivier Béjot après L'écorcheur des Flandres, Le réseau Flandres fait basculer le lecteur dans l'univers glauque et irrespirable de la pédophilie. La plume de Philippe Declerck a très nettement gagné en noirceur et en efficacité, au point de livrer un thriller qui n'a strictement rien à envier aux élites de ce genre littéraire. Le style est sec et nerveux, fonctionnant par ellipses, sans la moindre fioriture ni temps mort. C'est avec plaisir que l'on retrouve les personnages du précédent opus et que l'on voit de quelle manière ils ont évolué. L'ambiance est particulièrement lourde sans jamais tomber dans le voyeurisme malsain. Les parties consacrées à la vie privée d'Olivier Béjot sont d'ailleurs les bienvenues, apportant un peu d'air frais dans ce monde ignoble et méphitique, et le noir de ces atmosphères est encore plus saisissant quand il s'écrit sur le blanc de l'existence des protagonistes, dépeints avec tendresse et humanité. Le suspense est travaillé et le dernier paragraphe livre l'ultime clef pour comprendre le suicide du policier.
Philippe Declerck s'est bonifié dans ce roman. Tension, rebondissements, originalité : il a su exploiter toutes les facettes du thriller, le tout servi par un style impeccable. Il n'y a plus qu'à espérer d'autres investigations menées par son policier fétiche.