3/10 Un roman qui cumule les défauts d'être très lourd et très light. Lourd parce que c'est long, répétitif, boursoufflé et souvent inintéressant. Light parce que le style est insipide et superficiel. On s'ennuie ferme dans cette enquête économico-politico-criminalo-conspirationniste.

28/01/2011 à 08:11 Doc (16 votes, 3.8/10 de moyenne)

9/10 Si ce roman part comme un polar sur une enquête d’un tueur en série, l’histoire change vite de ton, car si des meurtres ont eu lieu la motivation et le lien entrer les victimes est inexistant, et d’une ambiance policière on passe l’espionnage et la conspiration. Avec des personnages bien campés, une histoire cohérente et ménageant une intrigue bien ficelé qui arrive progressivement et s’intensifie. Les insertions de la vie, confession d'un ‘Anonyme’ renforce le coté de l’enquête policière. Cet auteur, R. J. Ellory, est, désormais l’un de mes préférés, après la claque de Vendetta, il arrive de nouveau à me surprendre et me maintenir dans son récit. Ce Roman est comme une vis, l’auteur y donne, à chaque chapitre un petit coup de tournevis pour enfoncer le lecteur dans l’intrigue. Pour moi c’est un des romans de l’année 2010.

03/12/2010 à 23:29 StephaneA (63 votes, 7.7/10 de moyenne) 2

9/10 J'ai dévoré les 688,20 pages.
Ce "jeune" auteur aux 22 manuscrits refusés signe encore un livre qui montre une excellente maîtrise dans la structure et accroche très bien le lecteur. Les premiers pages démarrent sur les meurtres d'un supposé serial killer pour prendre vite de la dimension et plonger dans des ramifications politico-économiques rivés au trafic de drogues. Ellory sait mettre de la profondeur non seulement les thèmes choisis mais aussi dans les personnages, il scrute toute " la palette des émotions humaines ; de la violence à la colère, du désespoir à l'enthousiasme" face au "caractère fragile et imprévisible de la vie" (p.63). La rédemption, sujet important de l'auteur, tient une place essentielle avec le tueur à gages de la CIA, John Robbey. La construction avec la voix introspective de Robbey et la suite de l'enquête de l'inspecteur Miller permet avec finesse, de construire un suspense bien mesuré, notamment dans la seconde partie du roman qui affiche un rythme plus soutenu.

31/10/2010 à 18:21 xavier (853 votes, 7.8/10 de moyenne) 2

8/10 Même si j'ai été conquis par ce troisième roman de R.J. Ellory, je ne vais cependant pas partager totalement l'enthousiasme débordant de Fredo ;-) Je vais même préciser que c'est celui des trois polars d'Ellory qui m'a le moins emballé, même si je l'ai beaucoup aimé. On y retrouve la puissance littéraire du romancier anglais, sa finesse psychologique, son sens de la construction - ici, par un système d'allers et retours entre l'enquête criminelle à proprement parler, et les souvenirs d'un mystérieux personnage, dont on découvre petit à petit qu'il connaît bien des secrets honteux des Etats-Unis, notamment pour avoir été partie prenante de certains d'entre eux... Et il faut saluer également l'ambition du sujet et comment, à partir d'une enquête apparemment "banale" sur un tueur en série, Ellory déroule une toute autre intrigue, liée à l'histoire des USA et à ceux qui, dans l'ombre, font et défont le monde entier au gré de leurs intérêts.
Si je ne m'enflamme pas, c'est parce que j'ai trouvé des longueurs à ce roman (qui pèse ses 700 pages, tout de même), et quelques redondances un peu pesantes - par exemple, lorsque l'auteur insiste trop souvent sur les atermoiements de son héros, l'inspecteur Miller (superbe personnage par ailleurs), ou sur les errements de l'enquête criminelle. Une bonne centaine de pages en moins aurait donné plus de force à ce thriller, surtout quand on atteint le dernier tiers du livre, marqué par une accélération et une montée en puissance impressionnantes.
A cette réserve près, ces Anonymes installent un peu plus Ellory dans le cercle des grandes révélations de ces dernières années - l'un de ces auteurs dont j'attends désormais chaque nouvelle parution avec impatience et envie.

18/10/2010 à 19:35 Dodger (471 votes, 7.7/10 de moyenne) 4

9/10 Vous aviez pris une claque avec Vendetta ? Vous allez finir K.O. avec les Anonymes. Comme avec son précédent roman, l'auteur, dont la patte se reconnait désormais grâce à la construction de son intrigue en spirale, va patiemment vous amener de la première à la dernière page. Conspiration, politique, suspense, personnages haut en couleurs, bienvenue dans le thriller 2.0 made in Roger Jon Ellory !

25/09/2010 à 18:21 Fredo (1152 votes, 7.9/10 de moyenne) 3