Lotissement des Fleurs : un quartier tranquille comme on en voit dans de nombreuses villes, où vit en paix une population essentiellement composée de personnes âgées.
Un cambriolage amène les habitants, sceptiques quant à l'efficacité des forces de l'ordre, à créer des patrouilles pour surveiller le quartier. Chaque soir, Henri et Robert, deux retraités, assurent avec leur véhicule la surveillance de rues où il ne se passe jamais rien. Jusqu'au jour où les deux vigiles amateurs tombent sur un cadavre, qu'ils décident de cacher pour ne pas troubler la tranquillité du quartier. Le lendemain, l'un des patrouilleurs s'évapore, puis Robert disparaît à son tour. Henri, dont le train-train est bouleversé, décide de prendre les choses en main.
« C'est l'histoire d'un homme qui sort de chez lui. » Cette phrase, mise en exergue par Pascale Fonteneau au début de son roman résume à elle seule l'histoire de Propriétés privées.
En moins de deux cent pages, l'auteur dresse le portrait d'un quartier résidentiel, le lotissement des Fleurs, où rien d'anormal ne devrait pouvoir se passer. Pourtant, c'est bien là qu'a lieu un vol, bientôt suivi de la découverte d'un corps, puis de plusieurs disparitions.
Au fil des pages, Pascale Fonteneau rend compte de la vie ordinaire de quelques retraités, qui va rapidement se trouver chamboulée par ces évènements. Si les brigades constituées de simples citoyens existent de par le monde – en Afrique du sud par exemple – il fallait toute l'inventivité de l'auteur pour faire patrouiller chez nous, de jour comme de nuit, des personnes âgées bien décidées à préserver la grande tranquillité de leur cadre de vie.
On suit plus particulièrement le parcours d'Henri Frot, un retraité banal, qui tout au long de sa vie n'a jamais eu l'occasion de faire quelque chose d'extraordinaire et qui se retrouve malgré lui au coeur de cette aventure. Lorsque son ami Robert disparaît, il décide de tout faire pour le retrouver et comprendre les tenants et les aboutissants de cette succession d'évènements inhabituels.
Pour apprécier ce roman, le lecteur ne devra pas s'attendre à beaucoup de suspense ou à une succession de scènes d'action. Avec une écriture maîtrisée, l'auteur nous raconte simplement une histoire, observe un microcosme et propose quelques pistes de réflexions sur des sujets actuels comme l'insécurité. En s'intéressant aux petites gens dans leur médiocrité, ce texte n'est pas sans rappeler l'oeuvre de Pascal Garnier.
A mille lieues du roman d'espionnage ou du thriller, Pascale Fonteneau propose avec Propriétés privées, un assez bon roman noir ainsi qu'une petite balade dans un lotissement sans histoires. Sans histoires ? Pas si sûr...
Lotissement des Fleurs : un quartier tranquille comme on en voit dans de nombreuses villes, où vit en paix une population essentiellement composée de personnes âgées.
Un cambriolage amène les habitants, sceptiques quant à l'efficacité des forces de l'ordre, à créer des patrouilles pour surveiller le quartier. Chaque soir, Henri et Robert, deux retraités, assurent avec leur véhicule la surveillance de rues où il ne se passe jamais rien. Jusqu'au jour où les deux vigiles amateurs tombent sur un cadavre, qu'ils décident de cacher pour ne pas troubler la tranquillité du quartier. Le lendemain, l'un des patrouilleurs s'évapore, puis Robert disparaît à son tour. Henri, dont le train-train est bouleversé, décide de prendre les choses en main.
« C'est l'histoire d'un homme qui sort de chez lui. » Cette phrase, mise en exergue par Pascale Fonteneau au début de son roman résume à elle seule l'histoire de Propriétés privées.
En moins de deux cent pages, l'auteur dresse le portrait d'un quartier résidentiel, le lotissement des Fleurs, où rien d'anormal ne devrait pouvoir se passer. Pourtant, c'est bien là qu'a lieu un vol, bientôt suivi de la découverte d'un corps, puis de plusieurs disparitions.
Au fil des pages, Pascale Fonteneau rend compte de la vie ordinaire de quelques retraités, qui va rapidement se trouver chamboulée par ces évènements. Si les brigades constituées de simples citoyens existent de par le monde – en Afrique du sud par exemple – il fallait toute l'inventivité de l'auteur pour faire patrouiller chez nous, de jour comme de nuit, des personnes âgées bien décidées à préserver la grande tranquillité de leur cadre de vie.
On suit plus particulièrement le parcours d'Henri Frot, un retraité banal, qui tout au long de sa vie n'a jamais eu l'occasion de faire quelque chose d'extraordinaire et qui se retrouve malgré lui au coeur de cette aventure. Lorsque son ami Robert disparaît, il décide de tout faire pour le retrouver et comprendre les tenants et les aboutissants de cette succession d'évènements inhabituels.
Pour apprécier ce roman, le lecteur ne devra pas s'attendre à beaucoup de suspense ou à une succession de scènes d'action. Avec une écriture maîtrisée, l'auteur nous raconte simplement une histoire, observe un microcosme et propose quelques pistes de réflexions sur des sujets actuels comme l'insécurité. En s'intéressant aux petites gens dans leur médiocrité, ce texte n'est pas sans rappeler l'oeuvre de Pascal Garnier.
A mille lieues du roman d'espionnage ou du thriller, Pascale Fonteneau propose avec Propriétés privées, un assez bon roman noir ainsi qu'une petite balade dans un lotissement sans histoires. Sans histoires ? Pas si sûr...