Mathida Gillespie parlait trop, buvait trop et terrorisait son entourage. Elle était richissime, avare et fabulatrice. Sa fille se droguait, sa petite-fille la volait. Son testament, ignoré de tous, les deshéritait au profit de son médecin personnel. On la retrouva noyée dans sa baignoire, enguirlandée d'asters et d'orties blanches , comme Ophélie, et le visage enfermé dans une muselière en fer rouillé, comme une sorcière médiévale. Ce suicide, ou plus vraisemblablement ce meurtre, était une sorte de chef d'oeuvre, une énigme résultant d'une vie entière de mensonges, d'amours étranges, de haines et de violences. Seul, le journal intime de Mathilda pourrait en livrer tous les secrets. Mais ce journal a disparu.
CWA Gold Dagger Award du Meilleur roman policier (1994)
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Soumis le 14/04/2010 par patauch