Pour aller où ? Pour aller voir qui ? Alors qu’avec Tinder, pas besoin d’aller bien loin. Tu bouges pas, t’es servie. Et, parfois, bien servie. Faut reconnaître que ça a changé sa vie. Les débuts ont été difficiles. Il a fallu s’habituer aux dislikes, un peu durs à avaler. Elle n’avait que ça, Aldeyra, des dislikes. Et puis, avec son arthrose au bout des doigts, c’était pas facile de glisser à droite, à gauche sur l’écran. Elle en a fait des erreurs en likant des horreurs et en rejetant des Apollons. Fallait garder l’esprit clair, ne pas s’emballer. Elle a très vite compris, la vieille, ses erreurs de jeunesse. Soixante-quinze années de traditions sexuelles ne s’effacent pas ainsi d’un coup de glissade sur un écran. Elle s’en est bouffée du pervers…
Isidore Lelonz nous a habitués à des personnages hauts en couleur dans ses histoires où le rire accompagne gaillardement le sexe. Avec Mamie Braise, on est servi ; il nous offre un condensé de drôlerie et d’érotisme unique sans se payer de périphrases euphémisantes ! Il y va direct, et ce n’est pas pour déplaire aux amateurs d’histoires salées sans chichis.
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Soumis le 01/09/2021 par El Marco