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9/10 Les années terribles, ce sont celles que Isaïe a vécu lorsqu'il était enfant soldat en Ouganda... Victor Del Arbol, après avoir conté les cicatrices laissées par la guerre d'Espagne, nous plonge dans des conflits moins connus, mais tout aussi terribles. Passant du passé au présent, il livre une sorte de roman documentaire sur un pays rongé par les guerres. C'est dur, violent, mais très efficacement écrit. Un excellent moment de lecture !
10/12/2023 à 10:38 Franck 28 (726 votes, 7.7/10 de moyenne) 3
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9/10 Isaïe est ougandais, il vit désormais à Barcelone après avoir fui la guerre au milieu des années 1990. Il a une vie simple, répare des vélos et va être père. Quand surgit du passé un ancien camarade, Isaïe refuse de l’écouter mais il est rattrapé par ses souvenirs et ses fantômes. Alors, il repart, en famille, sur les terres de ses origines.
Un roman dur à valeur documentaire sur les enfants soldats et sur l’histoire d’un pays gangréné par la guerre. Il y a des allers-retours entre passé et présent, l’un venant éclairer l’autre. Coup de cœur !13/10/2022 à 12:26 bibliosgdc (13 votes, 8.2/10 de moyenne) 6
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9/10 Victor Del Arbol délaisse l’histoire de l’Espagne pour se consacrer à la guerre civile en Ouganda.
Isaïe a débarqué dans la péninsule ibérique il y a quelques années. Il est devenu réparateur de vélo et va devenir papa dans quelques semaines, amoureux fou de la maman, la sublime Lucia. Sa nouvelle vie semble radieuse, sans aucun nuage à l’horizon. Mais un ancien camarade vient frapper à sa porte et lui demande de venir témoigner de sa vie passée lors d’un séminaire international à Kampala. Il en va de l’avenir de son pays natal, l’Ouganda. Mais revenir en Afrique va réveiller les démons et faire ressurgir l’horreur d’une histoire qui ne pourra que difficilement s’oublier.
Victor Del Arbol va, en alternant passé – présent, raconter l’horrible et terrifiante vie d’Isaïe, cet enfant soldat, qui, comme tant d’autres, ne comprendra qu’en grandissant la monstruosité des événements. L’auteur espagnol fait défiler ses mots, d’une poésie et d’une fluidité déconcertante. Sans jugement, il nous relate l’histoire de ce pays et de la folie des hommes et des enfants qui prenaient les armes pour combattre ce qu’ils ne comprenaient pas. Victor Del Arbol est au meilleur de son talent, comme s’il était proportionnel à l’effrayant thème du livre.30/01/2022 à 11:40 JohnSteed (631 votes, 7.7/10 de moyenne) 7