Jim Vilatzer, un Américain d'une trentaine d'années, ne va pas bien. Sa dernière histoire amoureuse s'est mal terminée, il ne sait plus quel sens donner à sa vie, et surtout, il a misé – beaucoup – et il a perdu. Des créanciers sans scrupules menacent de passer à des méthodes radicales s'il ne rembourse pas rapidement les quelques vingt-quatre mille dollars qu'ils lui réclament. Lorsque l'un de ses meilleurs amis lui propose de quitter Chicago contre un emploi en Russie, terre d'origine de ses parents, il accepte tout de suite. A Moscou, il se retrouvera vite au cœur d'une histoire qui le dépasse...
La quatrième de couverture nous promet un « thriller mené tambour battant ». Le lecteur se fiant à ces belles paroles déchantera rapidement. De thriller, point du tout, et le roman n'est pas vraiment rythmé non plus. Au contraire, de la lecture – laborieuse il faut le dire – de la première moitié du roman se dégage une grande impression de lenteur, accentuée par le sentiment que quelques passages auraient pu être coupés sans problème. La seconde partie, amenant l'aspect « espionnage » du roman est il est vrai plus énergique, sans toutefois être des plus palpitantes pour autant. Jon Fasman, après avoir planté le décor et décrit en détail ses principaux personnages peut enfin les faire évoluer à sa guise. Jim Vilatzer renaît, très satisfait de sa nouvelle vie moscovite. Il découvre petit à petit qu'il est un pion, baladé entre deux camps, au centre bien malgré lui d'une partie dont il ne maîtrise ni les tenants ni les aboutissants. Dès lors, tout s'accélère vraiment dans les derniers chapitres, où l'auteur nous propose même quelques surprises bienvenues.
Finalement, le vrai personnage principal de ce roman n'est pas tant Jim que Moscou. On ne retirera pas à Fasman un travail descriptif de qualité sur la capitale russe, de premier ordre même, mais trop souvent au détriment de l'intrigue.
Le lecteur souhaitant dévorer un thriller ou un roman d'espionnage haletant sera certainement déçu par La ville insoumise, qui peine à tenir en haleine. Néanmoins, il faut reconnaître que l'auteur de La Bibliothèque du Géographe écrit bien. Certaines tournures de phrases très habiles rendent fort agréables ces brillantes descriptions d'une Russie moderne, qui à l'instar de Jim Vilatzer se cherche encore, à la croisée de plusieurs influences.
Jim Vilatzer, un Américain d'une trentaine d'années, ne va pas bien. Sa dernière histoire amoureuse s'est mal terminée, il ne sait plus quel sens donner à sa vie, et surtout, il a misé – beaucoup – et il a perdu. Des créanciers sans scrupules menacent de passer à des méthodes radicales s'il ne rembourse pas rapidement les quelques vingt-quatre mille dollars qu'ils lui réclament. Lorsque l'un de ses meilleurs amis lui propose de quitter Chicago contre un emploi en Russie, terre d'origine de ses parents, il accepte tout de suite. A Moscou, il se retrouvera vite au cœur d'une histoire qui le dépasse...
La quatrième de couverture nous promet un « thriller mené tambour battant ». Le lecteur se fiant à ces belles paroles déchantera rapidement. De thriller, point du tout, et le roman n'est pas vraiment rythmé non plus. Au contraire, de la lecture – laborieuse il faut le dire – de la première moitié du roman se dégage une grande impression de lenteur, accentuée par le sentiment que quelques passages auraient pu être coupés sans problème. La seconde partie, amenant l'aspect « espionnage » du roman est il est vrai plus énergique, sans toutefois être des plus palpitantes pour autant.
Jon Fasman, après avoir planté le décor et décrit en détail ses principaux personnages peut enfin les faire évoluer à sa guise. Jim Vilatzer renaît, très satisfait de sa nouvelle vie moscovite. Il découvre petit à petit qu'il est un pion, baladé entre deux camps, au centre bien malgré lui d'une partie dont il ne maîtrise ni les tenants ni les aboutissants. Dès lors, tout s'accélère vraiment dans les derniers chapitres, où l'auteur nous propose même quelques surprises bienvenues.
Finalement, le vrai personnage principal de ce roman n'est pas tant Jim que Moscou. On ne retirera pas à Fasman un travail descriptif de qualité sur la capitale russe, de premier ordre même, mais trop souvent au détriment de l'intrigue.
Le lecteur souhaitant dévorer un thriller ou un roman d'espionnage haletant sera certainement déçu par La ville insoumise, qui peine à tenir en haleine. Néanmoins, il faut reconnaître que l'auteur de La Bibliothèque du Géographe écrit bien. Certaines tournures de phrases très habiles rendent fort agréables ces brillantes descriptions d'une Russie moderne, qui à l'instar de Jim Vilatzer se cherche encore, à la croisée de plusieurs influences.